MetLife France, spécialiste de la prévoyance individuelle publie les résultats de son Baromètre effectué par CSA auprès de Travailleurs Non-Salariés (TNS) et dirigeants de TPE sur leurs préoccupations et attentes en matière de prévoyance. Cette enquête on-line a été menée auprès de 400 répondants du 2 au 9 septembre 2021.
L’étude menée chaque année auprès de TNS dirigeants de TPE a pour objectif d’évaluer la perception et les motivations des indépendants par rapport à la prévoyance, et aussi de mesurer leur taux de souscription :
- En appréciant l’évolution grâce à certaines questions récurrentes
- En évaluant l’impact de la pandémie et de la réforme des Indemnités Journalières pour les professions libérales avec des questions spécifiques
Principales conclusions du Baromètre
1/ Un optimisme grandissant des indépendants quant à l’avenir de leur activité : 67% des indépendants sont optimistes versus 58% en 2020, avec un niveau jamais atteint depuis 2012 ! Il semble donc que les entrepreneurs aient largement dépassé les difficultés potentielles de la pandémie, et qu’ils considèrent que la crise et ses effets “dangereux” sont désormais derrière nous.
2/ Des résultats inchangés de manière globale sur la prévoyance tant en termes de perception que d’équipement :
- Perception stable pour les indépendants qui pensent être relativement bien protégés par les Régimes Obligatoires (53% pour le décès - 47% invalidité - 46% ITT
- Interruption Temporaire de Travail).
- Niveau toujours bas de connaissance du montant des Régimes Obligatoires (19% décès - 21% invalidité - 28% ITT).
- Et côté Souscription : 46% des dirigeants sont couverts par un contrat de prévoyance versus 48% en 2020. Toutefois cette légère différence est peu significative, compte-tenu des marges d’erreur possibles.
Il s’agit bien d’un pourcentage, donc lorsque la population des Travailleurs Non-Salariés augmente en France, le nombre de contrats de prévoyance augmente lui aussi. Entre 2009 et 2019, notons que cette population est passé de 2,6 Millions à 3,6 Millions de personnes.
Le revenu semble être un facteur discriminant d’équipement : pour ceux qui gagnent moins de 40k€ par an : 39% d’équipement, entre 40K€ et 60k€ : 61% d’équipement et enfin ceux gagnant plus de 60k€ : 63% d’équipement. En revanche, les entrepreneurs s’équipent de manière assez homogène quel que soit leur âge, contrairement à ce que l’on aurait pu penser.
3/ L’impact de la réforme des Indemnités Journalières de juillet 2021
- 45% des indépendants ont entendu parler de ce projet de Loi et 21% voient précisément de quoi il s’agit.
- 6% de l’ensemble des TNS ont souscrit un contrat de prévoyance suite à cette réforme (ils représentent 13% des entrepreneurs équipés en septembre)
- Pour les indépendants qui ne sont pas encore équipés à date et qui ont entendu parler de la réforme, 43% envisagent de souscrire une prévoyance.
Il semblerait donc que cette réforme ait amené une part significative d’indépendants à réfléchir sur leur couverture en termes de prévoyance, même si un nombre encore faible est passé à la souscription d’un contrat … encore faut-il que les indépendants en aient entendu parler. L’enjeu est donc ici la communication faite autour du projet, qui a été insuffisante pour toucher une majorité de TNS.
4/ L’effet relatif de la Covid-19
- 14% des personnes interrogées ont examiné en détail la couverture de leur Régime Obligatoire suite à la pandémie.
- Parmi tous les TNS, 6% ont souscrit une protection suite à la pandémie (ce qui représente 13% des entrepreneurs équipés en septembre) - une proportion identique aux TNS déclarant s’être équipés suite à la réforme des Indemnités Journalières.
- Parmi ceux qui ne sont pas encore équipés d’une protection complémentaire, 23% envisageraient de souscrire un contrat suite à la pandémie.
« Alors que la pandémie a eu un impact évidemment extrêmement important sur nos vies, elle n’a pas provoqué de changement majeur d’attitude des indépendants vis-à-vis de la prévoyance. Et si elle a conduit à une mise en lumière de problématiques liées à la santé et aux coups durs qui peuvent survenir dans la vie, le passage à l’action en termes de protection complémentaire est encore trop faible.
Cela ne fait que renforcer notre conviction sur la nécessité de faire de la pédagogie après des entrepreneurs sur la prévoyance. Nos partenaires distributeurs (courtiers, agents généraux, Conseillers en Gestion de Patrimoine) ont un rôle clé à jouer dans ce domaine, et notre mission en tant qu’assureur est bien de les accompagner. C’est ce que nous nous efforçons de faire avec nos 35 inspecteurs répartis sur tout le territoire qui leur apportent soutien, conseil et expertise, ainsi qu’avec les formations que nous délivrons régulièrement », concluent Alfred Dittrick et Karim Boukni, Directeurs Commerciaux de MetLife France.