La version française du rapport « Private Equity & Venture Capital in Africa - Covid-19 Response Report » produite par Oxford Business Group (OBG) en collaboration avec l’African Private Equity and Venture Capital Association (AVCA), vient d'être publiée. Fruit d’un partenariat entre OBG et HEC Paris, cette publication présente des données essentielles ainsi que des infographies relatives aux tendances actuelles et futures en matière de capital-investissement et capital-risque.
« Private Equity & Venture Capital in Africa - Covid-19 Response Report » retrace l’évolution du capital-investissement dans la région, de ses débuts entre les mains d’institutions de financement du développement jusqu’à l’arrivée d’investisseurs institutionnels mondiaux et la création de fonds axés sur l’Afrique.
Le rapport s’intéresse aussi aux évolutions géographiques et analyse l'expansion et les tendances en matière de capital-investissement en Afrique, par région. Il détaille l'attractivité continue des marchés établis en Afrique (Afrique du Sud, Nigeria, Kenya, Égypte, Maroc et Ghana), tout en explorant les possibilités d'investissement dans d’autres espaces, à l’issue de la crise de la Covid-19. Les conclusions essentielles des principales publications de l'AVCA y figurent également.
« En cette période d'incertitude et de préoccupations mondiales en matière de santé et de sécurité publiques, les investisseurs institutionnels et les gestionnaires de fonds opérant en Afrique ont fourni un soutien et des liquidités supplémentaires aux entreprises bénéficiaires afin de permettre la poursuite des opérations et des échanges, protégeant ainsi les emplois et les moyens de subsistance. Pour certains, c'est une période difficile ; pour d'autres, c'est une période d’opportunités multiples ; mais pour tous, c'est une période de changement et de transformation », a déclaré Abi Mustapha-Muduakor, CEO de l’AVCA.
Selon Karine Loehman, Directrice générale d'OBG pour l'Afrique, un accroissement des capitaux privés allié à des efforts de diversification dans toute l’Afrique devrait stimuler davantage l'intérêt des investisseurs pour la région. « Les premiers signes émanant de cette pandémie indiquent que l'Afrique reste une destination attrayante en matière d’investissements », a-t-elle déclaré. « Étant donné que la pandémie a creusé les écarts de financement de plusieurs gouvernements, de nouvelles mesures favorables aux investisseurs pourraient également être introduites sur un certain nombre de marchés, y compris des initiatives liées aux réglementations régissant les capitaux privés. »