Grâce à des tendances démographiques favorables, à une urbanisation rapide, à l'innovation technologique, à l'abondance des ressources naturelles et à l'approfondissement des marchés financiers, l'Afrique est en passe de dépasser les autres marchés émergents en termes de développement économique au cours des prochaines décennies. Les marchés obligataires africains représentent un moyen intéressant pour les investisseurs internationaux d'accéder à la transformation du continent. En particulier, le marché naissant des obligations vertes en Afrique offre des possibilités de soutenir le développement durable de la région.
NN Investment Partners a chargé le professeur Ton Dietz, professeur émérite de développement africain à l'université de Leiden, et ancien directeur du Centre d'études africaines de Leiden (2010-2017), de mener une recherche exclusive sur les opportunités économiques en Afrique.
Selon Marcin Adamczyk, responsable de la dette des marchés émergents chez NN Investment Partners : « Compte tenu de leur manque relatif de développement, les gouvernements africains ont besoin de sources de financement étrangères pour combler leurs lacunes en matière d'infrastructures et pour être en mesure de libérer tout leur potentiel de croissance. Selon nous, les euro-obligations peuvent être l'une des sources de financement si elles s'inscrivent dans un plan de gestion des finances publiques durable et responsable. Les euro-obligations resteront un instrument important pour les investisseurs qui souhaitent s'exposer au continent.
La crise du coronavirus a exacerbé les vulnérabilités préexistantes en matière de bilans et de capacité de paiement pour de nombreux pays et les marchés frontières n'ont pas fait exception. En mars 2020, les spreads des euro-obligations émises par les gouvernements africains ont atteint des niveaux catastrophiques, alimentés par l'effondrement de l'appétit des investisseurs pour le risque et la pénurie de liquidités sur le marché. Toutefois, les réponses politiques rapides des économies développées et émergentes - et le soutien sans précédent d'institutions multilatérales telles que le FMI et la Banque mondiale - ont contribué à stabiliser les marchés. Depuis lors, la forte reprise mondiale et la hausse des prix des matières premières ont soutenu les marchés frontières, bien que la lenteur des progrès en matière de vaccination dans nombre de ces pays reste un défi à relever.
Selon nous, le marché obligataire africain reste une opportunité intéressante - soutenue par des tendances séculaires avantageuses - pour les investisseurs actifs sur les marchés émergents à court et à long terme. La tendance émergente du financement vert et social en Afrique est une dimension thématique intéressante pour les investisseurs, leur permettant ainsi de soutenir le développement durable à travers le continent. »