Dans le système de retraite par répartition, les actifs cotisent pour les plus âgés alors qu'ils sont moins nombreux et que la population vieillit... L'âge légal de départ à la retraite est actuellement de 62 ans et, pour rétablir l'équilibre financier du système, le scénario de travailler à l'avenir plus longtemps est souvent évoqué.
Une étude en ligne Altaprofits, Société de Conseil en Gestion de Patrimoine sur Internet, met en lumière que les trois quarts des Français sont averses à travailler jusqu'à 64 ans. Au plan national, dans les détails, qui sont-ils ?
76% des femmes répondantes sont opposées à l'idée de travailler plus longtemps...
L'aversion à travailler plus longtemps est la plus expressive, à hauteur de :
- 34% chez les femmes en dernière partie de carrière (55-64 ans),
- 26% pour celles entrées en seconde partie de carrière (45-54 ans).
(20 % pour les jeunes actives de moins de 35 ans, les 25-34 ans - 21% pour les actives entre 35 et 44 ans).
... quand 75% des hommes répondants ne sont pas plus disposés à repousser leur départ en retraite.
L'opposition à travailler plus longtemps est particulièrement marquée chez les hommes, à hauteur de :
- 29% chez les actifs entre 35 et 44 ans,
- 27% pour les jeunes actifs de moins de 35 ans (25-34 ans).
(26% pour les actifs de 45-54 ans, entrés en seconde partie de carrière - 18 % chez les hommes en dernière partie de carrière, 55-64 ans).
Femmes / Hommes « contre » - Une inversion de tendances sur les tranches d'âges. Si à peu de chose près (1 point), femmes et hommes sont autant « contre » le fait de travailler jusqu'à 64 ans, on observe toutefois une inversion de tendances sur les tranches d'âges :
Alors que la crainte d'une baisse de revenus au moment de leur retraite concerne particulièrement les femmes (carrières hachées, moins longues, pour cause de maternité et/ou femmes solos à titre d'exemples), ce sont les femmes des deux tranches d'âges plus avancés qui ne souhaitent pas travailler plus longtemps.
Chez les hommes, ce sont les actifs de première partie de carrière, dont les plus jeunes, qui n'ont pas du tout l'intention de travailler plus longtemps.
« Le système de retraite par répartition assure un minimum de revenus mais il n'est pas suffisant pour maintenir son niveau de vie. Les Français en ont bien conscience puisque, selon notre Baromètre annuel Altaprofits réalisé par IFOP en avril 2021, déjà 28% d'entre eux ont l'intention de souscrire un Plan Épargne Retraite.
Notre dernière étude en ligne montre que les Français sont largement opposés à travailler plus longtemps. Que pouvons-nous leur conseiller ? De préparer au plus tôt une retraite par capitalisation qui viendra compléter leurs revenus au moment de la liquidation de leurs droits à la retraite.
Une variété de dispositifs peut être envisagée mais les impératifs restent toujours les mêmes : commencer le plus tôt possible pour avoir un horizon de placement long terme et mettre en place une stratégie individuelle de financement adaptée à sa situation familiale, patrimoniale et à son profil investisseur. Anticiper la préparation de sa retraite est aujourd'hui une nécessité pour maintenir ses revenus », conclut Stellane Cohen, Présidente d'Altaprofits.