Publié par Trintech, ce baromètre révèle les attentes des professionnels de la finance et les faiblesses de certains processus actuels. Décryptage
78% des entreprises ont déclaré n'avoir qu'une automatisation minimale (exportation de feuilles de calcul de l'ERP) ou en développement (utilisation de macros Excel avancées en plus de la RPA) pour les services financiers.
« Pour eux, l'année a été difficile, improvisant des solutions de rechange et exigeant de leurs équipes des efforts surhumains afin de pouvoir clôturer. Dépendant fortement de processus manuels et de feuilles de calcul, ils ont peiné à s'acquitter de leurs tâches habituelles, sans parler de répondre aux nouvelles attentes concernant l'aide à la décision. Cela a mis une pression énorme sur leurs équipes financières et comptables, impliquant davantage d'heures de travail et des burnouts plus fréquents. Mais cette solution n'est pas durable. Ces entreprises doivent revoir et standardiser leurs pratiques et implémenter des processus optimaux plutôt que d'essayer de maintenir ceux adoptés à la hâte pendant la pandémie. Il est temps pour eux de cesser de brûler la chandelle par les deux bouts. Cela prouve que le département financier est en retard par rapport aux autres et ce alors qu'on parle de transformation digitale des entreprises depuis plusieurs années ! », commente Nicolas Ferrari, Directeur grands comptes EMEA de Trintech.
Le principal défi rencontré par la fonction finance lors de la clôture financière en 2020, défi amplifié par la pandémie, est le respect des délais / les contraintes de temps pour 51% des professionnels de la finance.
Nicolas Ferrari poursuit : « Ces challenges découlent principalement du recours à des processus manuels. Des outils et des approches inefficaces, sujets aux erreurs, tels que les feuilles de calcul chronophages et contenant des erreurs, les tâches gérées à l'intérieur et à l'extérieur de l'ERP. Sans solution centralisée permettant de suivre les progrès des équipes financières, les problèmes et les retards sont négligés et le risque global pour la fiabilité des états financiers pendant et après la clôture financière est accru. »
Le principal obstacle à un processus de clôture financière efficace est pour 45% des professionnels de la finance le manque d'automatisation et pour 43% les tâches manuelles et erreurs.
« Les 2 motifs sont liés puisqu'avec plus d'automatisation il y aurait moins de tâches manuelles et donc moins d'erreurs. Pour réussir à faire plus avec moins, la clé est d'axer ses efforts sur l'amélioration des processus et de la technologie permettant de réduire les risques et d'améliorer l'efficacité », conclut Nicolas Ferrari.