Le Swiss Re Institute publie les résultats de son étude semestrielle sur l’impact des catastrophes naturelles sur l’économie mondiale. Au premier semestre 2021, les catastrophes climatiques ont entraîné une perte de 42 Mrds$ pour les biens assurés dans le monde, un record depuis 2011.
Un 1er semestre marqué par de nombreux événements météorologiques extrêmes mettant en évidence les risques croissants de ces périls, qui exposent plus que jamais les populations à des conditions climatiques intenses :
- En février, la tempête hivernale Uri aux États-Unis a causé des dommages qui se chiffrent à 15 Mrds$, un montant record pour ce risque climatique dans le pays ;
- En juin, les fortes précipitations (orages, grêles et tornades) qui ont touché le nord de l’Europe ont entraîné des pertes estimées à 4,5 Mrds$ et affligeant des dommages considérables sur les habitations et les véhicules en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en République Tchèque et en Suisse ;
- Plusieurs régions du monde ont connu des records de température, en juillet au Canada et dans le Nord-ouest américain, les chaleurs extrêmes ont alimenté de nombreux incendies jusqu’en Californie. Plus récemment, dans le bassin méditerranéen, où les importants incendies de Grèce, de Turquie et d’Italie devraient entraîner de nombreuses pertes économiques et assurantielles
Les tempêtes d'hiver, les vagues de chaleur intenses et les graves inondations dans le monde entier continuent de mettre en lumière les risques écologiques croissants, aggravés par le développement urbain rapide et le changement climatique.