« Jobs d'engagés, les visages du changement », est le premier projet porté par Kamélys et Mathias, deux jeunes diplômés d'Audencia ayant créé l'association « Les égarés du canapé *».
Préoccupés par les défis écologiques et sociaux actuels, ils ont décidé de prendre leurs sacs à dos et de partir autour du monde pour mettre en lumière, grâce à des interviews filmées et publiées sur les réseaux sociaux, une trentaine d'anciens de leur école qui agissent au quotidien pour les résoudre !
Kamélys et Mathias ont entamé en juin un voyage d'1 an pour rencontrer trente diplômés d'Audencia dont l'activité professionnelle contribue à l'émergence d'un monde meilleur. Au programme, des femmes et des hommes engagés sur des thématiques telles que la mobilité durable, la valorisation des déchets, l'aide humanitaire, l'égalité des chances ou encore les énergies renouvelables.
Le projet est soutenu par La Banque Postale et Audencia.
Les vidéos issues de leurs rencontres seront publiées, à raison de deux par mois, sur la page YouTube « Les égarés du canapé », et il sera également possible de suivre leur avancée sur Instagram, Facebook, Linkedin et Twitter. Les premières étapes de ce tour du monde auront lieu cet été, en France, en Italie, en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Espagne, pays qu'ils rejoindront en train ou à vélo. En effet, pour limiter l'empreinte carbone de leur projet, Kamélys et Mathias éviteront de prendre l'avion durant leur voyage. S'ils sont amenés à le faire, ils compenseront les émissions de CO2 induites par le vol en contribuant à la restauration ou la préservation de milieux forestiers, et en participant financièrement à des projets de compensation soigneusement sélectionnés.
Le projet est né de leur propre questionnement sur leur choix professionnel : « Au cours de nos études supérieures à Audencia, alors que la question environnementale s'insinuait dans de plus en plus de cours, de médias et de discussions, nous avons rencontré beaucoup de personnes désireuses d'exercer un métier répondant à leur quête de sens, d'utilité sociale, sans pour autant savoir comment s'y prendre. En effet, de nombreux étudiants, notamment depuis le début de la crise sanitaire, revoient leurs objectifs de carrière et ont développé un attrait pour des métiers dont ils ne cernent pas forcément très bien les contours. D'autres, comme nous, sont convaincus de vouloir mener une carrière engagée mais peinent à se décider sur la voie à privilégier. »
En d'autres termes, alors qu'une enquête BCG-CGE-IPSOS confirme cette modification des aspirations en montrant que 62% des étudiants des grandes écoles étaient prêts à refuser un poste dans une entreprise manquant d'engagement social ou environnemental en 2020, les exemples à suivre restent mal connus. C'est pour remédier à cela que les diplômés ont imaginé leur projet, convaincus que mettre en avant le champ des possibles est un bon moyen d'inspirer des vocations.