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[Tribune] Monsieur le Premier ministre, déconfinez les informations de préparation aux catastrophes naturelles !

Par maitrisedecrises.com

Tout le monde en convient, le déclenchement de la dérive climatique est irréversible et la succession des épisodes climatiques comme les crues, les orages et tornades, hors saison, est en passe de devenir une réalité quotidienne des français mais également des entreprises.

Le sujet météo-climat fait son entrée à l’agenda court terme des entreprises. Elles ne peuvent plus repousser l’échéance et doivent se préparer. C’est-à-dire prendre en compte l’équation climat-météo dans leur fonctionnement (organisation des ressources y compris humaines) et leurs opérations (gestion de la production, des imports et ventes) sur le territoire national, mais aussi avec les pays tiers où elles opèrent, ou se fournissent.

Pour entreprendre rapidement et de manière sérieuse la prise en compte des risques majeurs qui pèsent sur leurs installations, en particulier les catastrophes naturelles, parmi lesquels le scénario d’une crue majeure en région parisienne, elles ont impérativement besoin de disposer de données détaillées.

Donner l’accès aux données pour émanciper les entreprises

Comprendre comment les réseaux vitaux pour les entreprises (énergie, transports, télécommunications, eau et assainissement, etc.) vont résister à de tels chocs et quelles seraient leurs trajectoires probables de remise en service après un événement hors normes, est indispensable pour leur permettre de prendre les dispositions nécessaires et se prémunir au maximum de ce risque.

Or, ces informations, dites de préparation, sont classifiées par le Secrétariat Général de la Défense et la Sécurité Nationale (SGDSN) et sont réservées à certains services de l’État et opérateurs d’importance vitale (OIV).

Pourquoi l’immense majorité des entreprises ne peuvent-elles accéder aux informations de préparation dont elles ont pourtant un impérieux pour sécuriser leurs plans de continuation ?

Il est aujourd’hui impossible de savoir même approximativement combien de temps les réseaux seraient gravement affectés dans le cas d’une crue majeure à Paris de type 1910, (autour de 6,20 m), ou au-delà de type Prague 2002 (au-delà de 8,50m). De nombreux pays font mieux que nous en ce domaine, avec bon sens….

A l’heure de l’open data, adapter aux risques d’aujourd’hui et de demain, les règles de circulation des informations de préparation, parait urgent si l’on souhaite que les acteurs économiques puissent se prendre en charge et … poursuivre leur activité !

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