Nous, Annie Thamar, Fatoumatou, Melissa, Madinatou, Ndeye, Oumayma, Oumou, Reine Esther, Roukiatou et Zahra, rappelons que l’éducation est un droit humain fondamental pour tous les enfants, reconnu il y a 60 ans, dans la Déclaration universelle des droits de l’homme dont tous les pays membres de l’ONU sont signataires.
Cependant, de nombreux enfants à travers le monde, en particulier les filles, sont toujours privés de leur droit à l’éducation.
L’éducation est un formidable atout pour affronter la vie. L’éducation permet, à la fille comme au garçon, de s’affirmer, de garantir son autonomie, de s’épanouir. Une fille non éduquée est démunie face aux difficultés de ce monde. Elle est sans moyen de défense et exposée à tous les abus. L’éducation est le droit le plus précieux que l’on doit offrir à tout enfant.
Comment peut-on envisager le développement d’un État si on en exclut la moitié de sa population ? Si l’accent est mis sur l’éducation des filles, elles constitueront, à côté des garçons, le fer de lance pour le développement du pays.
Si les gouvernements et les parents sont soucieux de l’instruction des filles et de leur réussite scolaire en vue de leur intégration professionnelle dans la société, ils doivent tenir compte de toutes ces réalités. Il faut sensibiliser et conscientiser les gouvernants, les parents, et les familles, particulièrement en milieu rural, à investir pour la réussite de leurs filles dans les études, à les inscrire à l’école, à les encourager et les soutenir jusqu’à l’obtention de leurs diplômes et leur intégration dans la vie professionnelle. Car une fille a les mêmes capacités qu’un garçon. Elle peut assumer les mêmes responsabilités, tâches et fonctions qu’un garçon. Une fille peut apporter autant de fierté à ses parents, et à sa communauté, qu'un garçon.
En tant que jeunes filles, nous demandons aux gouvernements de donner aux jeunes filles la chance d’aller à l’école, car éduquer une fille, c’est éduquer une nation.