En mars dernier, le cabinet de conseil et d’audit PwC lançait la 24e édition de son étude annuelle Global CEO Survey, qui révélait notamment l’optimisme des dirigeants mondiaux pour 2021, malgré la crise sanitaire.
Qu’en est-il des dirigeants français ?
Les équipes de PwC France et Maghreb publient aujourd’hui les enseignements recueillis auprès de plusieurs dizaines de dirigeants français, de leur l’état d’esprit aux perspectives pour les prochaines années.
Dans la lignée des dirigeants mondiaux, ces derniers partagent également un certain optimiste quant à l’avenir. Une majorité d’entre eux (61%) estime que la croissance économique mondiale s'améliorera en 2021. Après des années de pessimisme, ce chiffre exprime une confiance retrouvée même s’il reste en retrait du niveau mondial (76%).
Cet optimisme est nuancé par les menaces perçues et les divergences constatées entre les dirigeants au niveau mondial et en France. En effet, en 2021, pour les chefs d’entreprise français les menaces sont la désinformation et le populisme, tandis que les dirigeants mondiaux placent en tête les risques sanitaires et les cybers menaces.
Ce focus France s’articule autour de 4 grands thèmes prioritaires, évoqués par les répondants : la RSE et le climat, les risques (sanitaires, cybermenaces), les priorités d’investissements et leviers de croissance, et enfin les Ressources Humaines.
Ainsi, l’étude révèle que :
- Les dirigeants français sont plus inquiets sur la question du changement climatique cette année, avec une hausse de 20% par rapport à l'année dernière (24% très inquiets en 2020 contre 30% cette année).
- La transparence sur la question environnementale est une priorité majeure pour les dirigeants français puisque 52% d'entre eux déclarent que la problématique de l’impact environnemental de leur entreprise doit faire l’objet de davantage d’informations.
- 47% des dirigeants français redoutent une menace cyber cette année, ils étaient 33% l’an dernier. Pourtant, seuls 55% se disent préparés à ce type de crise.
- 65% des dirigeants entrevoient une progression de leurs effectifs à horizon de 3 ans. L’upskilling et reskilling étant indispensables pour soutenir la reprise.