Un an après le premier confinement qui a marqué l’entrée du télétravail dans le quotidien et dans les foyers d’une grande majorité de salariés, les zOOms de l’Observatoire Cetelem, accompagnés par Harris Interactive, ont interrogé 1 000 Français sur leur rapport au travail et à ses nouvelles modalités.
- La crise sanitaire et ses conséquences dans la sphère professionnelle ont-elles changé la place du travail dans la vie quotidienne des Français ?
- Comment accueillent-ils le développement massif du télétravail, et sont-ils favorables à ce que celui-ci se généralise durablement ?
- Sa pratique depuis un tiers lieu, comme un espace de coworking, va-t-elle s’intensifier ?
- Le droit au télétravail deviendra-t-il une revendication légitime de la part des salariés ?
1/ Suite à la crise sanitaire, le travail a pris une place plus importante dans la vie des actifs français pour 31% d’entre eux, notamment chez les jeunes (41%).
2/ Un quotidien au travail vécu comme plus morose : près de 6 actifs sur 10 (58%) se sentent épanouis dans leur travail, mais seuls 17% des actifs vont jusqu’à s’estimer très épanouis.
3/ Les interactions habituellement associées à la vie professionnelle manquent aux Français, que ce soit les discussions entre collègues (73% des actifs occupés), les déjeuners (68%), ou les événements festifs ponctuels (63%).
4/ Pour environ 1 actif occupé sur 3, la crise a eu un effet délétère sur ses perspectives d’avenir professionnel. Elle a réduit les possibilités de recevoir une promotion ou des primes (33%), et les opportunités sur le marché de l’emploi (32%), tout en augmentant la charge de travail (31%).
5/ Les Français mentionnent le gain de temps (77%) et la flexibilité (75%) comme les principaux avantages au télétravail ; tandis que parmi les inconvénients, ils citent en premier lieu l’isolement (52%), mais aussi la perte de convivialité (37%), et la sédentarité (32%).
6/ Des télétravailleurs plus modérés à la fois concernant les bénéfices et les difficultés liés au travail à distance : ils sont moins convaincus que les autres Français des gains en flexibilité dans l’organisation du travail (40% contre 45% chez les Français dans leur ensemble) … mais également moins sensibles au spectre de l’isolement (41% contre 52%).
7/ A l’avenir, la généralisation du télétravail est souhaitée par plus de 7 Français sur 10 (72%). Les actifs aimeraient télétravailler en moyenne 2/3 jours par semaine, et pratiquement la moitié d’entre eux (49%) apprécierait, au moins de temps en temps, pouvoir travailler dans un tiers lieu comme un espace de coworking.