Le 23 mars dernier, le gouvernement publiait son nouveau protocole sanitaire pour les entreprises, incluant de nouvelles mesures en faveur du télétravail. Le Chef de l'Etat l'a encore martelé, le télétravail est "une règle extrêmement importante". Une annonce qui intervient une semaine après le re-confinement de 16 départements suite à laquelle le Premier Ministre a appelé les entreprises à pousser "au maximum" le travail à distance pour le mettre en place "au moins quatre jours" par semaine tout en soulignant "que le télétravail réduit jusqu'à 30% le risque de contamination quand il est exercé intégralement".
D'après une étude du think tank Sapiens parue la semaine dernière, celui-ci aurait fait progresser la productivité des salariés français de 22% ! Une aubaine pour les entreprises qui devraient considérer ces bénéfices sur le long terme. Par ailleurs, si les Français apprécieraient de retourner en entreprise - notamment pour le lien social - ils ne sont pas prêts de renoncer au confort, professionnel comme personnel, procuré par le télétravail.
« Le contexte actuel ne fait qu'accélérer une révolution digitale déjà en marche, celle du travail hybride. Plus qu'une tendance, il s'agit d'une véritable aubaine pour les entreprises et leurs collaborateurs. A court terme, l'enjeu réside dans le fait de donner les moyens aux télétravailleurs d'accomplir leurs tâches en toute sérénité et avec une plus grande flexibilité. Cela implique de mettre à leur disposition des outils fiables, sécurisés et de leur permettre de pouvoir interagir en toute fluidité. Pour les entreprises, la priorité absolue doit être la sécurité. La poursuite du télétravail massifié telle que le souhaiterait le gouvernement ne saurait se faire sans que la sécurité des entreprises et de leurs échanges de données ne soit assurée », analyse Clément Wehrung, Responsable Produit pour Fuze.