Acheter un ordinateur pour suivre les cours, financer un voyage universitaire, acheter du matériel pour se lancer en tant qu’indépendant… L’objectif de la start-up est d’aider les jeunes à rebondir financièrement en leur permettant d’étaler leurs dépenses et rembourser sereinement.
Pour financer les projets des étudiants, Moneybounce est soutenue par des prêteurs solidaires qui placent leur épargne à un taux 8 fois plus avantageux que le livret A.
Pour garantir leur service, l'établissement repose sur un système de financement composé de prêteurs qui investissent socialement pour un taux de 4 à 6% annuel. Des infos complémentaires sont disponibles en remplissant ce formulaire.
« Nous proposons des prêts allant de 100 à 1 000€, remboursables en 4, 6 ou 10 fois. Si nous prêtons 500€, par exemple, l’étudiant devra rembourser pendant six mois 88,80€ », explique Alexis, le cofondateur de l'entreprise.
Résultat, les étudiants se retrouvent régulièrement avec des problèmes de trésorerie ponctuels, et quand leur compte bancaire est dans le rouge, ils ont aujourd’hui deux options :
- Soit payer des frais de découvert astronomiques, qui aggravent encore plus leur situation ;
- Soit demander de l’argent à leurs proches, ce qui est toujours gênant et souvent dissuasif, sans oublier que tout le monde n’a pas la chance d’avoir cette possibilité.
Saviez-vous par exemple que les frais mensuels moyens d’un découvert s’élèvent à 50€ ? Sur Moneybounce, le coût moyen d’un emprunt est de 3,30€, soit 1 % par mois… et donc 10 fois moins cher qu’un découvert !
Le parcours est simple, depuis un mobile ou un ordinateur :
- Les étudiants font leur demande en ligne en spécifiant leur projet
- Une fois le projet accepté, les fonds sont envoyés en moins de 24 heures
- Ils ont la possibilité de rembourser à leur rythme en 3, 4 ou 6 mois
Si Moneybounce affiche un temps de traitement aussi rapide c'est en partie grâce à l’automatisation des procédés et leurs partenaires financiers.
Une sécurité garantie par l'intelligence artificielle
Pour recevoir les fonds et permettre à la plateforme d’étudier le dossier, l’étudiant doit associer son compte bancaire à son compte Moneybounce. Le prestataire bancaire Tink, leader européen du marché, assure le chiffrage et la transmission sécurisée de données (protocole https et clé de cryptage RSA).
Alexis précise : « Depuis Septembre, nous avons un taux de défaut égal à 0% grâce à la gestion des risques garantie par nos algorithmes d’intelligence artificielle. Nous procédons à l’évaluation préalable de la capacité de prêt des étudiants pour leur permettre d’emprunter de façon responsable. Ce scoring est basé sur la nouvelle politique DSP2 européenne : celle de l’Open Banking, qui permet l’agrégation des données bancaires. »
C’est grâce à ce procédé que Moneybounce peut garantir le meilleur taux de remboursement à ses particuliers prêteurs.
Aujourd'hui le taux de rendement annuel est situé entre 4 et 6 % en fonction du nombre de prêts réalisés, non garanti. Nous avons réussi à créer un premier cercle de particuliers intéressés par la possibilité d’aider des centaines de jeunes grâce à leur épargne", racontent les cofondateurs.
Une aventure Florissante
Après être passée par l’Incubateur Paris Dauphine, l’équipe Moneybounce est aujourd’hui accompagnée à STATION F, le plus grand incubateur au monde. En plein développement, l’entreprise finance déjà plus de 1 000 projets tous les mois et prépare une première levée de fonds pour aider davantage d’étudiants.
« Depuis septembre, nous avons permis à plus de 5 000 jeunes de réaliser leurs projets. Les retours sont très positifs et nous ne comptons pas nous arrêter là ! Notre volonté est simple : proposer le service de financement le plus adapté pour les étudiants. »
La route est encore longue, mais il est certain que la FinTech est pleine d’avenir car elle propose une flexibilité que les banques ne garantissent pas. Actuellement à la recherche de nouveaux prêteurs, vous pouvez dès maintenant participer à l’aventure en remplissant le formulaire ci-dessous pour obtenir des informations complémentaires.