Comme de nombreuses parties prenantes, l'association Energie en actions d'actionnaires salariés du groupe EDF s'oppose au projet dénommé Hercule, en cours de discussion avec la Commission Européenne, car nous considérons qu’il ne répond pas aux enjeux actuels.
Dans une déclaration devant les Commissions des Affaires économiques et du Développement Durable de l’Assemblée Nationale, la Ministre de la Transition écologique a indiqué : « Si on ne trouve pas d’accord avec la Commission Européenne, … il va falloir trouver un plan B et le plan B n’est pas si évident que cela à trouver. »
Dans la lettre adressée à la Ministre de la Transition écologique (courrier identique adressé à Monsieur le Ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance), Energie en actions fait part de plusieurs propositions susceptibles de sortir de l’impasse actuelle.
Energie en actions s'oppose au projet Hercule tout particulièrement parce que :
- toute séparation d’activités d’EDF au sein d’entités distinctes, conduirait à des désoptimisations, et tôt ou tard à un éclatement du groupe EDF,
- nous ne pensons pas que le développement d’EDF passe par une renationalisation partielle ou totale.
Les propositions alternatives d'Energie en actions :
- Dispositions immédiates de révision du dispositif Arenh
- Modification des taxes portant sur l’énergie et tout particulièrement l’électricité
- Augmentations de capital
- Opérations de cofinancement des investissements à engager dans le cadre du Grand Carénage sur certains réacteurs nucléaires
- Examen de dispositifs à même de relancer les investissements sur les ouvrages hydrauliques
- Dispositif permettant d’assurer le financement du renouvellement d’une partie du parc nucléaire.