Connexion
/ Inscription
Mon espace
Placements
ABONNÉS
Partager par Linked-In
Partager par Xing
Partager par Facebook
Partager par email
Suivez-nous sur feedly

[Placement] FEEFTY : bonne performance des coupons en début d’année

Feefty, la fintech spécialisée sur les produits structurés propose un baromètre mensuel permettant aux investisseurs d’identifier les périodes propices aux produits structurés et les secteurs les plus intéressants.

Les maturités court terme à l’honneur en ce début d’année

Depuis plusieurs années, les investisseurs avaient tendance à opter pour des produits avec des maturités longues - près de 70% des recherches en janvier 2020 visaient 8 et 10 ans. Cette tendance s'expliquait par le rendement offert par la partie optionnelle et par la valeur temps de la composante optionnelle des produits structurés qui augmente mécaniquement quand la maturité s'allonge.

La maturité 10 ans s'était donc imposée au cours de ces dernières années dans les esprits comme une référence. Aujourd'hui, avec l'incertitude actuelle et le nouveau risque sur la couverture, les banques ont un horizon de visibilité limité sur les titres.

Comme il n'est pas possible de couvrir une couverture, elles se protègent en étant moins compétitives sur ces maturités longues. Par conséquent, les maturités 3 et 5 ans ont représenté en janvier 45% des recherches, contre 31% l'année dernière.


Explications

Lors de la crise du Covid, les banques d’investissements ont subi d'importantes pertes suite à la baisse des dividendes. Les banques prévoient désormais des provisions plus importantes sur le long terme, offrant ainsi de meilleures conditions sur les maturités courtes ou moyennes.

Pourquoi le risque de dividendes ? Lorsqu'une banque émet un produit structuré, elle couvre son risque action - appelé delta - en parallèle. Pour cela, la banque achète les titres sous-jacents du produit. Ces titres vont rapporter des dividendes qui ne sont pas redistribués à l'investisseur mais qui serviront à payer les éventuels coupons futurs. Dans le même temps, les banques couvrent leur risque de dividendes en vendant des futures de dividendes. Ils fixent le niveau de dividendes dans le temps selon les prévisions annoncées par l'entreprise et revues à la baisse selon l'appréciation du trader.

Lors de la crise du Covid, les banques ont subi une double perte. Tout d'abord, les entreprises dont elles détenaient les titres ont réduit voire annulé leurs dividendes à court terme. Les banques ont donc perçu moins d'argent que ce qu'elles avaient anticipé. Dans le même temps, les prévisions de dividendes à moyen terme ont aussi été réduites. Elles ne peuvent donc plus vendre les futures de dividendes au prix prévu initialement et ont encore perdu de l'argent sur cette partie.

Sur les indices à dividendes fixes, la distribution du dividende est certaine. Cela réduit l'incertitude lié à l'horizon d'investissement et donc facilite la couverture de la banque. Les maturités longues restent compétitives sur ces indices.

______________________________

Baromètre au 31 janvier 2021

Autocall : Coupon capitalisé de 7,11% en hausse de 0,52 sur le mois écoulé (remboursement à 100% et niveau de protection du capital à -30%).
Phoenix : Coupon distribué de 4,96% en hausse de 0,74 sur le mois écoulé (jusqu’à -30% et un niveau de protection du capital à -30%).
Reverse : Coupon garanti de 2,65% en hausse de 0,09 sur le mois écoulé (niveau de protection du capital à -30%).

Lire la suite...


Articles en relation