Parce que la crise du Covid-19 a accéléré la prise de conscience des consommateurs sur l’impact de leurs décisions d’achat, CBRE, acteur mondial du conseil en immobilier d’entreprise s’est associé à Potloc, société de marketing spécialisée dans les études consommateur, pour une étude auprès de parents d'enfants de 0 à 10 ans afin de comprendre leurs comportements de consommation uniquement sur le marché de la seconde main dont l'essor semble être l’une des conséquences majeures de cette prise de conscience.
Alors que 9% des ventes en ligne concernent des produits de seconde main et que 7 Français sur 10 déclarent souhaiter renouveler l’expérience, la société Potloc a ainsi interrogé plus de 260 mères de famille achetant des produits de seconde main pour leurs enfants avec pour objectif d’évaluer les liens entre notoriété de marque, marché de seconde main et réflexion sur les changements de modèle économique et sociétal.
Enseignements clés de l’étude
- La moitié des répondantes ont déjà acheté des produits de seconde main pour leurs enfants, dont plus d’un tiers au cours des 12 derniers mois,
- La principale motivation d’achat des produits de seconde main est l’aspect économique : 84% achètent des produits de seconde main pour leur aspect économique, 39% pour avoir le sentiment de faire des achats malins et 38% pour la dimension éthique et écologique de l’achat,
- Les mères achètent en priorité pour leurs enfants : des vêtements, puis des jeux et des livres, majoritairement sur des sites spécialisés (52%) et des sites de ventre entre particuliers (45%),
- Plus de 50% des répondantes achèteraient des produits d’occasion pour leurs enfants si leurs enseignes préférées les proposaient en magasin,
- 33% des répondantes pensent que l’image de marque des enseignes sera améliorée par la vente d’articles d’occasion.
« Alors que la seconde main était jusqu’ici principalement le fait de pure players tels que Ebay, Back Market, Le Bon Coin, Vinted, Vestiaire Collective, ou de chaînes spécialisées (KiloShop, EasyCash), de plus en plus d’enseignes traditionnelles ont sauté le pas ou réfléchissent à en faire (IDKÏDS, H&M, Bash, Etam, Galeries Lafayette) » commente Jérôme Le Grelle, Executive Director Retail de CBRE France.
Ce dernier conclut : « Au-delà des préoccupations environnementales liées au recyclage et à la durabilité, c’est aussi une équation économique puisque 29% des CSP+ ont acheté de la seconde main au cours des 12 derniers mois contre 39% des CSP- ».