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[Lecture] "Effacer les dettes publiques, c'est possible et c'est nécessaire"

Un plaidoyer d'Hubert Rodarie, Président de l’Association françaises des investisseurs institutionnels (Af2i), argumenté et concret, qui ose s'attaquer à un tabou

Pourquoi les politiques économiques depuis 2008 sont-elles impuissantes à rétablir une croissance durable ?
- Faut-il accepter la perspective de l' inflation annoncée par les banques centrales ?
- Faut-il subir une  stagnation sans fin, imposée par le poids des dettes, encore alourdi par la crise COVID ?

A ces deux questions la réponse de l'auteur est NON. Pourquoi ?
1/ l'inflation est un impôt injuste, à taux et durée inconnus,  et de plus si l'inflation est acceptée parfois, la maîtriser est toujours douloureux
2/ la stagnation accroît sans cesse les inégalités et fragilise les systèmes politiques et la démocratie.

Que faire ? Des solutions existent. Ce livre les explique et les justifie de façon synthétique. Si ces solutions nécessitent des décisions fortes, ces décisions s'imposent tant les enjeux sont immenses.

Dans ce livre court et très clair, Hubert Rodarie propose et justifie l’effacement massif de dettes publiques. Il explique les racines monétaires des blocages des politiques macro-économiques depuis 2008 qui sont impuissantes à rétablir une croissance durable. En bref, la conception officielle du système monétaire n’est plus adaptée. De fait elle est déjà ouvertement contestée par ces politiques non conventionnelles qui ont trop duré.

Le moment est donc venu de proposer des idées nouvelles avant une nouvelle crise qui sera encore plus terrible compte tenu de l'accélération actuelle de l'accumulation des dettes. L’enjeu est de préserver la confiance générale dans la monnaie, gage essentiel de la stabilité sociale. Les moyens proposés passent par un effacement de dettes publiques, une modification du dispositif de la création monétaire, une réduction des déséquilibres économiques générateurs de dettes, intégrant les objectifs environnementaux, et une adaptation du système monétaire international.

"Effacer la dette publique" est structuré en trois parties :

  1. La situation de la dette avant l’épidémie ;
  2. Les tendances à moyen terme ;
  3. Que faire pour sortir de la crise et réinstaller une croissance durable ?


Pour préparer la prochaine crise, c'est maintenant qu'il faut agir !

La dette publique est un des termes les plus utilisés dans les médias. Honnie par les uns, invoquée par les autres : elle hante les débats publics.

Aujourd’hui, après le choc du confinement sanitaire sur l’économie mondiale, la dette publique augmentera inexorablement et brutalement. Elle ne sera vraisemblablement jamais remboursée.

Mais, que se passe-t-il ? A-t-on perdu la raison ? Comment peut-on prêter à quelqu’un qui ne remboursera jamais ?

C’est la réponse à cette question qui permet de sortir des impasses dans laquelle s’enferre depuis vingt ans l’économie mondiale. Toujours plus de dettes, toujours moins de croissance.

La dette publique n’est pas une dette identique à celle qu’une entreprise ou un ménage peut contracter auprès de son banquier. Elle n’est pas de même nature. Ce n’est pas un contrat qui lie deux individus. En effet, les monnaies modernes sont devenues depuis cinquante ans exclusivement fiduciaires. Dans ce régime monétaire particulier, la dette publique est une expression particulière de cette monnaie fiduciaire, celle que nous utilisons tous les jours, celle qui figure sur nos comptes bancaires.

Utiliser les caractéristiques oubliées de la dette publique permet de justifier l’effacement de la dette publique. Et ce, sans conséquence dommageable, c’est-à-dire sans supprimer la masse monétaire qu’elle représente.

Dans "Effacer la dette publique", Hubert Rodarie décrit et justifie ces différents éléments qui impliquent une véritable réforme monétaire et des échanges internationaux, commerciaux et financiers. Réformes d’ampleur certes, mais c’est à ce prix que pourront être retrouvés et renforcés les principes d’une économie libre, aujourd’hui menacée par des interventions de plus en plus dirigistes des autorités de toutes natures.

Extrait________________________________

" Anticiper l’après-Covid est aujourd’hui un exercice quasi obligatoire. Chacun est arrivé avec son projet avant même la fin de l’épidémie et beaucoup espèrent profiter de la déstabilisation générale et des remises en cause pour atteindre leurs objectifs.

Les dirigeants économiques et politiques s’activent pour revenir le plus vite possible à l’état antérieur, si possible amélioré. Les fédéralistes européens exposent la nécessité et l’institutionnalisation de gestes de solidarité entre pays. Ils pensent qu’à cette occasion, avec la méthode des petits pas de Monnet, un cran supplémentaire dans l’intégration européenne pourra être franchi. Les mondialistes veulent redorer la gouvernance mondiale frappée par les attaques du président Trump. Ils remettent en avant les coordinations internationales seules efficaces disent-ils face à un phénomène qui touche tous les pays. Les souverainistes, eux, pointent l’indispensable protection des populations pour essayer d’obtenir un retour à la capacité de produire sur leurs sols des biens essentiels, malgré les accords de libre-échange. Ils veulent que les populations décident ce qui est bon pour elles dans un équilibre retrouvé entre « pont et porte » selon le titre d’un essai de Georg Simmel. Les écologistes et les « climatistes » insistent sur l’opportunité de repartir sur une bonne organisation plus respectueuse de la nature et de ses équilibres. Etc.

Ce travail n’a pas pour but de départager tous ces projets. Il faudrait pour cela invoquer des préférences personnelles, qui seraient nécessairement le fruit de convictions et de choix préexistants à l’épidémie. Nos contemporains le font actuellement quand ils souhaitent que les contraintes aujourd’hui exercées sur la société aient des suites positives, selon l’adage populaire : « à toutes choses malheur est bon ».

Ce travail a pour but d’anticiper les conséquences de la situation actuelle et de ses suites sur les systèmes monétaires et de faire des propositions pour les préserver."

Cet ouvrage est préfacé par Thomas Lagoarde-Segot, PhD (Trinity College Dublin), HDR (Aix-Marseille). Il est Professeur d’Économie et Finance Internationale à KEDGE Business School, où il a été doyen associé, et chercheur au LEST, UMR CNRS 731. Spécialiste des questions de financement du développement et de la transition écologique, notamment dans les pays du Sud, il coordonne la commission « Finance Durable » du SDSN France (Nations Unies) et le Post-Crisis Finance Network avec le Collège d’Études Mondiales de la FMSH (Paris).

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« Effacer les dettes publiques » d'Hubert Rodarie
Editeur : Ma Editions - Code EAN 9782822407236
Version brochée : 19,99€ - Version PDF ou E-pub : 14,99€

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