luxe, consommation, technologie, ODD, RSE, digitalisation
Après avoir dressé l’état des lieux du secteur du luxe en cette fin d’année 2020, et s’être posé la question de la place qu’occupait celui-ci dans la vie des consommateurs Français, les zOOms de l’Observatoire Cetelem ont travaillé sur le thème de la responsabilité dans le domaine du luxe.
Alors que la pandémie a accentué la tendance existante vers des valeurs plus éthiques et plus responsables, comment peut-il, - ou doit-il s’adapter ?
Salaires décents, respect du bien-être animal, innocuité pour l’environnement… autant d’enjeux que cette industrie, qui fait la fierté des Français, ne peut plus se permettre de négliger, à l’heure où un virage périlleux s’annonce.
- Effet confinement : les Français sont sensiblement plus nombreux qu’en octobre à plébsiciter la santé (75%, +9 points) et l’espace (78%, +4 pts), tandis que 78% d’entre eux considèrent le luxe comme superflu en cette période de crise.
- 1 Français sur 5 (19%) a déjà acheté un produit de luxe de seconde main, et 7% en a déjà loué ; l’achat d’occasion attire en particulier les jeunes (73% des moins de 35 ans) et les consommateurs de luxe (79%).
- Nouvelles technologies (90%), nouveaux usages (84%), conception de produits correspondant aux attentes (82%) : si l’industrie du luxe semble être parvenue à s’adapter à la modernité aux yeux d’une nette majorité de Français, c’est moins le cas (75%) en ce qui concerne les nouveaux enjeux de société tel le respect de l’environnement, des animaux, de la production locale, etc.
- Les Français sont à peine plus d’un tiers (35%) à estimer que le secteur est actuellement engagé dans une démarche de développement durable - or, si presque tous (89%) affirment qu’il se doit d’être exemplaire, les deux tiers (68%) pensent qu’un tel engagement de la part d’une entreprise de luxe servirait avant tout à améliorer son image de marque.
- Moins de la moitié des consommateurs tricolores (42%) considère que le secteur du luxe est fortement pénalisé par la crise sanitaire, tandis qu’une large majorité (89%) lui fait confiance pour rebondir. 29% se disent prêts à acheter des produits pour le soutenir.