Philosophie ou stratégie d’investissement, les fonds flexibles ont pour objectif d’accorder la priorité au pilotage des risques en cherchant à capter les périodes de hausse des marchés et à amortir les baisses grâce à une allocation d’actifs évolutive, diversifiée, et parfois sophistiquée.
MAM Optima 25 – 125 : fonds réactif, investit principalement dans des titres européens, permettant une éligibilité au PEA. La sélection des titres est réalisée en deux étapes :
- une analyse fondamentale de l’environnement macroéconomique mondial et de ses perspectives d’évolution ;
- une étude et sélection d’actions dont les cours sont sous évalués avec comme critères de sélection la valeur d’actif, le rendement, la croissance et la qualité des dirigeants.
Le gérant du fonds, s’appuie sur les analyses techniques internes et externes dans sa décision d’achat ou de vente.
Son objectif : réaliser une performance supérieure à l’indice composite 75% Dow Jones Euro Stoxx 50 (hors dividendes) et 25% Eonia (coupons réinvestis). Sébastien Korchia, gérant du fonds et responsable de la gestion actions, peut décider de réduire le risque actions à 25% dans les périodes à risque et accentuer sa position actions jusqu’à 125% de l’actif par le biais d’un mécanisme d’effets de levier.
MAM Patrimoine : fonds défensif, géré par Benoît Vesco, responsable de la gestion de taux, et Aurélien Buffault, gérant obligataire, privilégie la sécurité au travers d’un investissement pouvant atteindre 100% sur la partie obligataire et pouvant être dynamisé par une partie actions ne pouvant dépasser 25% du portefeuille.
L’allocation du fonds se construit en fonction des caractéristiques de la poche obligataire (rendement attendu et maturité moyenne) et selon les conditions de marché. La part actions évoluera selon le rendement actuariel de la poche obligataire.
Une approche contrariante et systématique sur l’allocation en actions en fonction des niveaux de marché s’effectue en trois étapes :
- à partir du rendement obligataire à terme et de la maturité moyenne du portefeuille, une part actions maximale est calculée afin de préserver le capital investi ;
- ensuite, le niveau des marchés via l’indice CAC 40 détermine la part potentielle en actions ;
- enfin, la part finale d’actions dans le portefeuille sera le minimum des deux parts obtenues.
Cette approche amène à augmenter la part actions quand les marchés sont bas et à prendre ses profits quand les marchés progressent.