La FPI, regroupant les promoteurs immobiliers de France en logement et en immobilier d’entreprise, présente sa vision et ses propositions pour une relance par le logement neuf.
Une priorité : valoriser le logement neuf comme un facteur de croissance et un accélérateur de transformations
Depuis plusieurs mois, confronté à un problème d’offre (pénurie de permis de construire, hausse des coûts de travaux, manque de foncier etc.), le logement neuf va mal. La production baisse et l’épidémie aggrave encore la situation. Le relancer, c’est se donner une chance de renouer plus vite avec la croissance et d’en profiter pour répondre aux besoins de logement abordable là où les français ont envie de vivre.
Le relancer, c’est aussi et surtout se donner les moyens de transformer la ville et d’aller vers ce que les acquéreurs attendent : une ville plus saine et plus durable, des logements plus agréables à vivre et plus connectés, des immeubles qui produisent leur énergie, qui accueillent de nouvelles mobilités ou qui offrent plus d’espaces partagés. Ces mutations sont en cours, il faut les accélérer. Comme l’énonce la campagne de communication lancée ce jour par la FPI, il faut produire du logement neuf pour « aider la ville de demain à sortir de terre » avec les élus locaux.
« On parle beaucoup de rénovation, mais nous avons besoin aussi et surtout de maisons et d’appartements neufs en résidence qui soient dans l’air du temps, garantissent notre santé, améliorent notre qualité de vie et soient adaptés au vieillissement. Pour faire la ville durable, il ne faut pas moins de logement neuf, il en faut plus ! Pour moderniser la ville, il faut la (re)construire », martèle Alexandra François-Cuxac, Présidente de la FPI France.
Les solutions : déverrouiller l’offre et soutenir la demande
La première urgence, c’est de renouer avec le niveau d’activité d’avant-crise et, pour cela, d’accélérer la délivrance des permis de construire et de faciliter le rattrapage du temps perdu sur les chantiers. C’est le sens de la proposition de régimes transitoires « PC Covid » et « chantier Covid ».
Cette production sera d’autant plus forte que la demande sera soutenue. La FPI propose donc de maintenir et de développer le dispositif Pinel pour les investisseurs particuliers et le PTZ pour les primo-accédants, mais au prix d’un verdissement rapide car ces outils peuvent devenir de puissants accélérateurs de croissance verte.
Enfin, pour que cette reprise soit durable, il faut moderniser notre secteur en le déverrouillant, ce qui passe par la simplification administrative, par sa digitalisation et par une forme de régulation de la décentralisation.
« Le Gouvernement connaît le détail de nos propositions, mais les besoins de notre secteur vont au-delà des mesures réglementaires ou fiscales. Dans une période troublée où les repères vacillent, il faut rappeler les vertus du logement neuf non seulement pour l’économie, mais aussi et surtout pour la vie des français. Pour la relance, il faut miser sur nos atouts, et la construction en est un », conclut Alexandra François-Cuxac.