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Etude : Les Français et l’usage de leur épargne par les banques

Les Français savent-ils ce que les banques-assurances font de leur argent ? Alors que les plans de relances se succèdent et que les aspirations sociales et environnementales n’ont jamais été aussi fortes, n’ont-il pas leur mot à dire sur le sujet ? C’est pour répondre à ces questions qu’Helios a mené l’enquête avec Opinionway auprès d’un échantillon représentatif de la population française. Nouvel acteur bancaire, Helios propose aux épargnants un modèle basé sur la transparence finançant des projets d'investissement respectueux de l'environnement et de la société.

Épargne, dépôts et placements : les Français exigent plus de transparence de la part des banques

Alors que 83% des Français possèdent un ou plusieurs produits d’épargne, la majorité ignore ce que les banques font de leur argent : que ce soit celui de leur épargne (53%) ou celui des dépôts sur leurs comptes courants (59%). Et pour cause : 73% d’entre eux jugent les produits d’épargne proposés par les banques incompréhensibles.

Du financement de leur frais de fonctionnement (79%) à la spéculation financière (65%), les Français nourrissent de nombreux fantasmes et idées reçues quant à l’utilisation de leur argent par les banques.

Leur verdict est sans appel : 86% des épargnants jugent que les banques ne sont pas transparentes !

Sans angélisme ni cynisme, les Français plébiscitent à la fois le financement des projets respectueux de l’environnement, comme le soutien aux secteurs phares de l’industrie française

Dans ce contexte, le rôle des banques dans la crise économique actuelle est crucial : 80% des Français jugent que les banques doivent changer la façon dont elles investissent leur argent, notamment pour financer l’économie locale. Pour 70% d’entre eux, elles doivent financer « l’économie réelle » et relancer l’économie ; et pour 63%, lutter contre le réchauffement climatique.

Les épargnants souhaitent financer le « monde d’après », non sans une certaine prudence. S’ils rejettent en bloc le financement de certains secteurs comme le tabac (83%) les pesticides (81%) ou l’élevage intensif (80%), ils font preuve de patriotisme économique en voulant soutenir des secteurs stratégiques pour la souveraineté nationale comme le nucléaire (45%), le transport aérien (43%) et même de l’armement (35%). 

Les aspirations des Français pour ce  « monde d’après » sont néanmoins sans ambiguïté : ils veulent financer les modes de production locaux (87%), le recyclage plastique (84%), les énergies renouvelables (85%), les transports décarbonés ou encore les produits bio (80%).

Sur ces sujets, les Français déplorent le rôle des banques et des assurances : 78% d’entre eux jugent qu’elles ne se préoccupent ni de l’impact social (78%) ni de l’impact environnemental (80%) de leurs investissements. Pire, ils sont 85% à penser que les fonds verts ou les investissements socialement responsables (ISR) servent aux banques à se donner bonne conscience ou à faire de la communication (80%).

Les banquiers sommés d’écouter enfin les Français !

C’est un des enseignements forts de cette enquête : 86% des Français souhaiteraient choisir la façon dont leur épargne et leurs dépôts en comptes courants sont utilisés par les banques.

Loin d’être anecdotique, cette aspiration peut se transformer en véritable sanction pour les acteurs bancaires traditionnels :  74% des Français seraient prêts à changer de banque pour être certains de son intégrité et de son indépendance ; 73% pour savoir où va leur argent ; et  69% pour être certains que leur argent est utilisé dans le respect de l’environnement et de la société.

Méthodologie

L’étude « Les Français et l’usage de leur épargne par les banques » réalisée pour Helios, est destinée à comprendre et analyser le rapport des Français à l’utilisation de leurs produits d’épargne. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1039 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 2 au 4 juin 2020.

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