Infoblox Inc., acteur des services réseau gérés et sécurisés dans le Cloud, publie les résultats d’une nouvelle enquête qui identifie les défis que doivent relever les fournisseurs de services de communications (CSPs) lors de leur transition vers des modèles cloud distribués, ainsi que la mise en œuvre des nouvelles technologies réseau « Multi-access edge computing » (MEC), « 5G New Radio » (NR), et « 5G Next Generation Core » (NGC).
Intitulée « DNS and the Edge : The Evolution will be distributed », l’enquête a été réalisée par le cabinet d’études Heavy Reading, qui a interrogé des fournisseurs de services de communications dans le monde entier pour comprendre le rôle que joue le DNS dans l’évolution de ces nouveaux modèles de réseau basés sur le cloud.
« Les modèles cloud distribués tels que les réseaux 5G et ‘multi-access edge computing’ ont tous les atouts pour changer radicalement l’industrie des fournisseurs de services de communications, en offrant aux utilisateurs des réseaux combinant hauts débits et faibles temps de réponse, » explique Dilip Pillaipakam, Vice President and GM of Service Provider Business chez Infoblox. « Mais pour profiter pleinement des avantages de ces nouvelles technologies, le DNS devra évoluer pour répondre aux défis liés à la fourniture de ces nouveaux services à la périphérie des réseaux. »
DNS est un composant stratégique de ces nouvelles technologies et architectures réseau, permettant aux différents équipements d’accéder au réseau de manière fiable et sécurisée. Et alors que les technologies 5G NR, NGC, et MEC permettent la mise en œuvre de réseaux plus performants et plus distribués connectant entre eux beaucoup plus d’équipements et terminaux, le service DNS devra être de plus en plus automatisé et fonctionner à une plus grande échelle avec une souplesse accrue.
Pourtant, malgré l’importance de DNS pour assurer un fonctionnement fiable de ces réseaux, l’enquête révèle que peu de fournisseurs de services de communications pensent que leur DNS actuel est capable de supporter les technologies MEC ou 5G NGC. Pour répondre à ce besoin, les réseaux devront exploiter les avantages d’une technologie DNS native dans le cloud, avec laquelle les administrateurs réseau pourront servir les utilisateurs là où ils sont – c’est à dire à la périphérie des réseaux.
Autres enseignements de l’enquête :
- Les fournisseurs de services de communications considèrent le DNS comme stratégique pour l’adoption des technologies réseau de nouvelle génération telles que la 5G (71%), les services de sécurité managés dans le cloud (66%) et MEC (63%) ;
- Plus d’un tiers des fournisseurs de services de communications interrogés prévoient la mise en œuvre des technologies MEC (36%), 5G (35%), et NGC (35%) dans les 12 à 18 prochains mois ;
- Malgré cela, le manque de solutions matures disponibles sur le marché est le plus gros obstacle qu’ils rencontrent pour des déploiements MEC (36%), 5G NR (46%) et 5G NGC (39%).
Les fournisseurs de services de communications interrogés couvrent tous les segments de l’industrie des télécommunications ; les sous-groupes les plus importants sont les opérateurs convergents (46% des personnes interrogées), les opérateurs mobiles (26%), et les opérateurs de réseaux fixes et câblés (10% chacun). Ils ont été interrogés sur leurs plans de mise en œuvre des technologies MEC, 5G NGC, et 5G NR, sur leurs cas d’utilisation concrète, ainsi que leurs inquiétudes et obstacles liés à la mise en œuvre.
Les résultats de l’enquête montrent que l’avenir de DNS s’articulera autour de la livraison d’une nouvelle version totalement distribuée et couvrant pleinement les besoins de la périphérie des réseaux.
« Les fournisseurs de services de communications qui veulent profiter des avantages de technologies distribuées et basées dans le cloud telles que MEC, 5G NR, et 5G NGC, auront besoin de services DNS capables de relever les défis liés aux modèles de réseau "edge centric". Les fournisseurs de services DNS devront s’adapter et évoluer pour garantir que les clients dans cette industrie bénéficient des fonctionnalités, de la souplesse et de la sécurité qu’exigent ces nouvelles architectures », conclut Dilip Pillaipakam.