Les conseils de Julien Haussy, fondateur et dirigeant d'Espaces Atypiques.
L’horizon dégagé, le ciel à perte de vue, une sensation d’espace, a bouffée d’air qui nous manque parfois en ville : ce sont tous les avantages qu’offre une vie sous les toits. Que ce soit des chambres de bonnes, des anciens greniers, des penthouses, ces logements ont ceci de commun de nous créer un espace hors du temps et hors de l’effervescence de la ville... en un mot, un espace atypique. Or, ils répondent aussi à un véritable besoin de calme chez les urbains.
Alors plutôt que le radical exil à la campagne, d’autres choisissent cet entre-deux : en témoigne l’engouement pour ce genre de logement que nous notons de plus en plus chez Espaces Atypiques.
Voici la liste des bons aspects, des contraintes et des points de vigilance quand on recherche un havre de paix au milieu de l’agitation urbaine.
La vue. Perchés tout en haut d’un immeuble ou sous les toits d’une maison, les occupants profitent d’une très belle vue sur la nature ou sur les toits environnants, propice à la relaxation.
La tranquillité et l’agréabilité. A part les oiseaux, aucun voisin au-dessus, on profite donc d’une tranquillité sans égal, parfois en connexion avec la nature. La lumière est abondante, agréable, reflétant le soleil qui entre directement par les fenêtres, quand il n’est pas remplacé par la pluie qui tombe sur le toit, ou la grêle qui martèle au-dessus des têtes.
La plus-value immobilière est plus que probable. Dans les centres villes le nombre de biens de ce type n’augmente pas alors qu’ils sont de plus en plus prisés : ils permettent de vivre dans le centre urbain, tout en restant dans un cadre lumineux et tranquille. Certains de ces biens ont une terrasse ou accès privilégié sur le toit ce qui leur donne encore plus de valeur.
Le saviez-vous ? Dans un aspect plus pragmatique, mais important, tout ce qui est en dessous de 1,80m n’est pas pris en compte lors du règlement de la taxe habitation. Un avantage de taille, couplé au fait que la demande étant forte, le bien se revendra très vite, et dans les fourchettes hautes des prix du marché.
S’il y a quelques inconvénients à vivre sous les toits, cela ne décourage pas les clients les plus motivés, en quête d’un habitat unique. Une fois perché, la vie y est très agréable.
Les variations de température. L’été, si le bien n’est pas climatisé, il peut faire chaud. Privilégiez donc des appartements traversants pour pouvoir ventiler naturellement.
L’aménagement. Aménager un bien mansardé n’est pas aisé… surtout si on est grand. Il ne faut pas hésiter à faire appel à un architecte d’intérieur qui proposera des solutions astucieuses de rangement et d’optimisation de la surface au sol.
L’accès à l’appartement. Le seul point négatif susceptible de faire baisser la valeur de ces biens : s’ils sont situés en étage élevé (4e étage au moins), et sans ascenseur.
L’estimation. Dernière difficulté : estimer un bien atypique est compliqué. Les surfaces sont variées, la hauteur sous plafond aussi, pouvant varier de quelques centimètres à plusieurs mètres au faitage. Comment savoir arbitrer cela : surface non-carrez, carrez… très grande hauteur sous plafond ?
Chez Espaces Atypiques, l’atypique étant le cœur de leur métier, ils ont une réelle expertise sur ce type de biens. Grâce à leur méthode d’estimation, ils peuvent donner rapidement un prix de marché fiable.
Les particularités importantes à vérifier avant un achat
- Est-ce que la toiture est en bon état ? Même si le toit est une partie commune et que son entretien est à la charge de tous les copropriétaires.
- S’il y a des fenêtres de toit, ont-elles été autorisées par les voisins ? Ont-elles fait l’objet d’une déclaration préalable de travaux à la mairie ?
- En cas de duplex avec un escalier, les autorisations ont-elles été obtenues ?
Le logement est-il au dernier étage ? Le prix d’achat sera plus élevé, mais aussi les charges (ascenseur etc).
- Est-ce que la lumière passe bien ? Parfois le bien ne compte que des velux et pas de vue directe avec fenêtres. Or, elles offrent une vue sur le dehors non négligeable.
- Y -a-t-il une isolation maximale pour lutter contre la chaleur et le froid en hiver ?
- Si le bien est le rassemblement de chambres de bonnes, est-ce qu’elles ont bien été réunies avec l’accord de la copropriété ? Est-ce que l’ancien couloir reliant les chambres a bien été racheté à la copropriété ?
- Si vous souhaitez créer une tropézienne ou une terrasse dans le toit, avez-vous vérifié la possibilité d’avoir les autorisations ? A Paris, par exemple, la mairie refuse de changer la forme des toits en zinc, véritable carte postale parisienne, si chers aux touristes.
En conclusion, vivre sous les toits est le gage d’une qualité de vie indéniable en plus du caractère particulier de ces lieux de vie, mais permet aussi de s'isoler de la pollution, des nuisances sonores. Un havre de paix qu’il fait bon créer, mais avec les bonnes questions, et les bons outils.