Pour beaucoup de Français, déconfinement rime désormais avec trajet en deux-roues. Afin d’éviter l’affluence des transports en commun, nombreux sont les Français, principalement dans les grandes villes, qui privilégient les transports alternatifs pour se déplacer.
Plus que jamais, les appareils de mobilités urbaines ont le vent dans le dos, soutenus par les aides de l’État qui peuvent aller jusqu’à 200€ pour l’achat d’un vélo électrique. Avec une plus forte présence des vélos classiques ou électriques sur les routes, le risque d’accident s’accentue. Comment bien se protéger et assurer à deux-roues ?
La pratique du vélo peut s’avérer périlleuse dans les grandes villes : vols, casses, dommages corporels, les risques de sinistres se multiplient avec une circulation plus importante. En cas de dommage, la responsabilité civile, présente dans l’assurance multirisques habitation de l’assuré, prend le relai pour assurer une indemnisation et couvrir le cycliste.
Pour Amina Walter, Directrice Générale Déléguée de LeLynx.fr : « Si ce type d’assurance n’est pas systématique, il est important de rappeler que tout véhicule motorisé de plus de 25 km/h, comprenant ainsi les vélos électriques, doit être couvert au minimum par une garantie responsabilité civile, incluse dans les contrats MRH. Cependant, il existe différents échelons qui peuvent la compléter. Pour une garantie vol et incendie, il faut compter en moyenne 10€ par mois et pour étendre cette garantie aux dommages et accidents, les cyclistes devront débourser en moyenne 15€ par mois. Pour ce type de matériel, le budget peut être élevé : il faut compter en moyenne 300€ par an pour assurer un vélo électrique haut de gamme. Il peut être ainsi judicieux de vérifier dans son contrat MRH les exclusions de garanties pour éventuellement la compléter. Par exemple, le stationnement du véhicule dans les parties communes peut faire partie des exclusions de garantie et priver l’assuré d’une indemnisation si celui-ci y est volé ou abimé ».