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L’artisanat local montre le chemin du modèle économique de demain

Interrogés sur l’après-crise, plus de 6 Français sur 10* pensent qu’il n’y aura pas de retour en arrière, et considèrent que l’enjeu-clé pour l’économie française sera de relocaliser et de favoriser le « made in France ».

Produire local et durable, c’est la vision entrepreneuriale que les Meubles Loizeau défendent depuis leur création, il y a presque 100 ans. Fragilisée par les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 et victime de vandalisme, l’entreprise choletaise garde le cap.

 

Construire durable et responsable, le pari des Meubles Loizeau

Depuis déjà quelques semaines, les spécialistes répètent que notre rapport aux autres, à l’environnement et à la mondialisation changera profondément une fois que le monde sortira de la crise mondiale dû à la pandémie du coronavirus. La déstabilisation fulgurante de notre économie montre les limites du système.

Depuis leur création en 1924, les Meubles Loizeau ont fait le choix d’un modèle qui repose sur la valorisation d’un savoir-faire, sur la qualité de produits qui durent, et sur le souci constant de préserver un patrimoine environnemental et artisanal. Un modèle « slow consommation » avant l’apparition du concept, que les différents dirigeants de la maison ont su préserver tout en faisant grandir l’entreprise.

« La force des Meubles Loizeau est d’avoir su conserver son ADN de départ, basé sur l’artisanat et le Bien Meubler. Loizeau n’a jamais cédé à la tentation de privilégier le rendement à la qualité … Notre force ce sont ces valeurs qui ont animé les dizaines d’artisans ébénistes passés par notre atelier », analyse Luc Ferrand, dirigeant des Meubles Loizeau.

Un atelier que les mesures de lutte contre la pandémie ont quasiment arrêté et un magasin aux portes closes depuis maintenant un mois dont la réouverture est plus qu’incertaine.


La force du local

Depuis le début de la crise, les difficultés s’enchaînent pour l’ébénisterie. Luc Ferrand et ses équipes venaient juste d’agrandir l’atelier d’ébénisterie et la réorganisation complète des 1000 M² de showroom se lançait à peine. Un élan ambitieux qui a été coupé net.

« Dès le premier jour du confinement, l’atelier a été vandalisé. Les commandes arrivent au compte-goutte et nos activités de vente sont stoppées … Comme tous les Français, nous sommes plutôt inquiets quant à ce que demain peut nous réserver », avoue Luc Ferrand.

« Dans le même temps, nous recevons tous les jours des marques de soutien. L’élan soulevé par l’annonce de l’effraction dont nous avons été victimes a été d’un immense réconfort… Les relations de confiance que nous avons construit avec nos partenaires et nos clients est sans doute aujourd’hui notre plus grande force pour demain », conclut-il.

Des liens solides comme de ceux qui ne peuvent se créer qu’avec des entreprises profondément humaines et solidement implantées dans leur territoire.

* Etude Odoxa-Comfluence pour « Les Echos » et Radio Classique.

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