Depuis le début du confinement, de nombreux Français ont quitté leur résidence principale et gagné leur résidence secondaire ou rejoint un logement familial. Un choix qui porte certains avantages mais qui appelle à la vigilance : si un sinistre survient dans la résidence principale en l’absence des occupants, l’assurance habitation peut ne plus les couvrir.
En effet, la garantie inhabitation - présente dans la majorité des contrats - stipule la durée pendant laquelle un logement peut rester inhabité tous les ans pour que l’assuré puisse être indemnisé normalement en cas de sinistre. Celle-ci peut varier de 30 à 90 jours. Ainsi en l’absence prolongé de l’assuré, l’assureur peut invoquer cette clause pour réduire ou supprimer l’indemnisation d’un éventuel sinistre.
Selon Amina Walter, Directrice Générale Déléguée de LeLynx.fr : « La garantie d’inhabitation est souvent méconnue des assurés. Pourtant, elle peut s’avérer problématique en cas de sinistre. Concrètement, si l’assuré est victime d’un cambriolage ou d’un dégât des eaux par exemple, la garantie d’inoccupation peut prévoir une modification de son indemnisation et expose les assurés soit à une diminution des remboursements, soit une suspension de la garantie. Au regard de la situation exceptionnelle, mieux vaut avoir en tête la durée de cette garantie prévue dans son contrat et contacter son assureur pour le prévenir de son absence et éventuellement faire évoluer son contrat pour suspendre temporairement cette garantie ».