Face à la pandémie de coronavirus, le gouvernement a décidé de reporter la fin de la trêve hivernale au 31 mai. Les expulsions locatives seront donc interdites 2 mois de plus que d'ordinaire.
Bassel Abedi, fondateur de RendementLocatif.com, explique ici les enjeux que peut provoquer cette décision.
« Compte tenu de ce contexte exceptionnel, de nombreuses choses sont chamboulées sur le marché de l'immobilier et nous devons nous adapter tous ensemble. Pour les personnes concernées par un problème de non-respect des règles par le locataire, constaté avant cette crise sanitaire, les propriétaires devront respecter ce changement et attendre.
En ce qui concerne les loyers d'habitation, ils ne sont ni suspendus ni allégés. Pour le moment Il n’est pas prévu ni annoncé de mesures concernant les baux d'habitation, contrairement aux loyers de certains locaux commerciaux à destination des entreprises.
Ainsi les loyers et charges pour les mois de mars et d'avril devront être intégralement réglés. Les baisses de salaire et la notion de « force majeure », ne peuvent a priori pas permettre pour le moment aux locataires (d'habitation) de se soustraire de leur loyer. Cela pourrait entrainer un contentieux par la suite.
La baisse de rémunération lié au chômage partiel risque de rendre compliqué le paiement de loyer pour de nombreux locataires. Prenez les devants, contactez vos locataires et essayez d'être conciliant, ils sont peut-être dans une situation compliquée.
Ainsi en anticipant, vous pourrez trouver une solution, et ainsi désamorcer la situation. Vous pouvez mettre en place un échelonnement de paiement ou mettre en pause le loyer pendant cette période de confinement si cela est possible ».