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La trêve hivernale reportée de 2 mois

Mal-logement en France : propriétaires et locataires, tous concernés !

Pour lutter contre la pandémie de coronavirus, le gouvernement a prolongé de deux mois la trêve hivernale. Une décision qui saura apporter un certain soulagement dans l’esprit des milliers de locataires menacés d’être expulsés de leur logement. La dernière vague de l’Observatoire du Moral Immobilier de SeLoger réalisée en collaboration avec la Fondation I Loge You du 3 au 27 février sur plus de 7 000 porteurs de projets immobiliers en France - acheteurs, vendeurs, locataires, propriétaires bailleurs - s’est intéressée au mal logement en France et les enseignements sont rassurants en cette période où la bienveillance et la citoyenneté sont de mise…

« L’étude SeLoger montre que les propriétaires bailleurs constituent une population particulièrement sensible à la question du mal-logement en France ; 41% des bailleurs se sentent concernés par le sujet alors que seuls 32% des locataires interrogés partagent ce sentiment. Ceci laisse présager que les propriétaires se montreront compréhensifs face à cette situation exceptionnelle de la crise du coronavirus et la prolongation de la trêve hivernale susceptible de les impacter directement », souligne Séverine Amate, Porte-parole du Groupe SeLoger. 


À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles

Poufaire face à la pandémie de Covid-19, le gouvernement a prolongé de deux mois la trêve hivernaleAucune expulsion locative n’aura donc lieu avant le 31 mai prochain. La crise sanitaire que nous traversons aujourd'hui impactant d'ores et déjà les revenus des Français et les précarisant dans leur quotidien, la Confédération Nationale du Logement (CNL) réclame d'ailleurs un « moratoire des loyers » permettant de suspendre leur versement tant que l’épidémie ne sera pas contenue. 

« Nous saluons la décision du gouvernement de prolonger la trêve hivernale », se félicite Isabelle Larochette, Présidente et co-fondatrice de la Fondation I Loge You et de l'Agence Solidarité Logement

En France, près de 4 millions de personnes sont actuellement touchées par le mal-logement. Dans le cadre de cette 30ème vague de l’Observatoire du Moral Immobilier de SeLoger, acheteurs, vendeurs, locataires, propriétaires bailleurs se sont exprimés sur leur perception à ce sujet. Se sentent-ils concernés par la problématique du mal-logement ?

Bien qu’ils soient parfois pointés du doigt (loyers trop élevés, logements en mauvais état…), les propriétaires bailleurs sont très sensibles à la question du mal-logement. Futurs acquéreurs, vendeurs, locataires et propriétaires bailleurs avouent tous se sentir concernés par le sort des mal-logés :

  • 41% des propriétaires bailleurs se sentent concernées par la problématique du mal-logement,
  • 32% des vendeurs,
  • 32% des locataires,
  • 30% des futurs acquéreurs d’un bien immobilier.


Les locataires sensibles aux actions pour le mieux-logement

Sous l’égide de la Fondation de France, I Loge You soutient des projets en faveur du mieux-logement, et n’a de cesse de sensibiliser l’opinion sur le problème des mal-logés tout en  menant régulièrement des actions engagées. Il ressort de notre étude que 41% des locataires interrogés sont sensibles aux actions citoyennes en matière de lutte contre le mal-logement. Contre 31% des futurs acheteurs d’un bien immobilier, 30% des propriétaires bailleurs et 28% des vendeurs.

L’enquête de SeLoger montre également que les propriétaires aussi peuvent être mal-logés et qu’en France, le mal-logement n’est en aucun cas l’apanage des grandes agglomérations.


Le mal-logement, c’est l’affaire de tous !

Pour l’Observatoire du Moral Immobilier réalisé par SeLoger, le problème du mal-logement est général. « C'est l'affaire de tous, professionnels comme particuliers, propriétaires comme locataires, vendeurs comme acheteurs », insiste Isabelle Larochette. Laquelle ajoute que « c'est d’ailleurs du constat de la nécessité de fédérer les secteurs de l'Immobilier et de l'Habitat autour du problème du mal-logement afin d'y amener des solutions, avec l'aide de professionnels du secteur comme SeLoger, qu'est née la Fondation I Loge You, en 2013 ».


En France, le sort des mal-logés s’aggrave…

Si le mal-logement retient l’attention de l’ensemble des acteurs du marché immobilier, force est toutefois de constater que la situation des mal-logés ne s’améliore pas pour autant. Dans son 25e rapport sur « l’Etat du mal-logement en France » de janvier 2020, la Fondation Abbé Pierre indiquait, par exemple, que la production de HLM avait accusé une baisse en 2018, mais également que la part des célibataires mal-logés augmentait sensiblement. L’année 2018 aura aussi été l’année au cours de laquelle le plus grand nombre d’expulsions locatives avec le concours de la force publique auront été réalisées, avec une hausse de 3% par rapport à 2017 pour un total de 15 993 ménages expulsés. Et en 2019, la France aura enregistré un record de nuitées hôtelières avec quelque 49 733 personnes hébergées chaque nuit en France, ce qui représente une hausse de 7% par rapport à 2018…Triste constat.

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