Emprunter lorsqu’on est jeune : quelques conseils d’Immoprêt, courtier en crédit immobilier à Lille, qui compte aujourd’hui une centaine de collaborateurs répartis dans 39 agences en France.
Quelle banque choisir ?
Toutes les banques et en particuliers les mutualistes, réputées plus souples pour les jeunes.
Etapes pour constituer un bon dossier
Le projet doit être préparé en amont : il est conseillé d’avoir un apport qui prouve la capacité de l’emprunteur à épargner.
Avoir une bonne tenue de ses comptes bancaires en évitant notamment le dépassement de découvert.
Dans le cas où l’emprunteur a souscrit un prêt à la consommation, il est recommandé d’augmenter l’échéance de remboursement, à condition que cela permette de réduire la durée à moins de 6 mois.
Pour les jeunes emprunteurs qui ne paient pas de loyer, il est impératif d’avoir un apport. Les obligations :
- Pour un jeune célibataire : être en CDI et uniquement en CDI.
- Pour un couple de jeunes : l’un d’eux, au moins, devra être un CDI.
- Pour un jeune couple travaillant en Intérim : ils devront s’acquitter des frais de notaire.
Durant les 3 dernières années, ils auront travaillé sans interruption de contrat.
Pour un jeune couple dont l’un est en Intérim et l’autre en CDI : ils devront s’acquitter des frais de notaire. Le conjoint travaillant en interim aura travaillé sans interruption de contrat sur les 3 dernières années.
Les cas où le financement ne sera probablement pas accepté Les Intérimaires de – 3 ans ou + 3 ans avec périodes d’interruptions longues - Les CDD - Les fonctionnaires non titulaires – Les intermittents du spectacle = siles parents se portent caution, l’acquéreur aura plus de chance, mais les cas d’acceptation son très rares.
Où se renseigner ? Auprès d’un courtier travaillant avec toutes les banques qui sera force de proposition et délivrera des conseils judicieux et adaptés pour trouver les meilleures conditions de financement. Pourquoi ne pas se renseigner auprès de sa banque ? Le courtier n’a pas d’appréhension quant à la jeunesse du client tandis que le banquier ne sera pas forcement très optimiste, il conseillera souvent de différer le projet.
Le Prêt à l’Accession Sociale (PAS). Il nepermet d’avoir de l’APL pour l’achat immobilier. Pour pouvoir connaître le droit au PAS du futur acquéreur, le courtier a besoin de connaître son revenu fiscal sur l’année précédent l’achat.Si l’acheteur n’a pas de revenu fiscal de référence ou s’il est rattaché au foyer fiscal de ses parents, il peut demander un prêt à l’accession sociale.
L’allocation logement. Lors de la souscription d’un prêt, l’emprunteur peut bénéficier de l’allocation logement, quelque soit le type de prêt.
Le prêt employeur. Si l’acquéreur travaille dans une entreprise de plus de 20 salariés, il a le droit de demander un prêt employeur de 8 000 € pour son acquisition à taux préférentiel. Ces organismes sont par exemple le Cil, Solendi, Alliance, etc. Si l’acquéreur est fonctionnaire d’état ou territorial, il peut bénéficier d’un prêt bonifié par les mutuelles proposées par ces ministères.Si l’acquéreur travaille dans le bâtiment, PRO BTP propose des prêts employeurs à taux réduit pouvant aller jusqu’à 15 000 €. Attention : le prêt employeur n’est pas automatique et selon les organismes collecteurs, les critères d’acception, les montants ou les durées de remboursement peuvent différer.
Pour les fonctionnaires, le recours à la mutuelle. Les mutuelles de la fonction publique, territoriale ou d’état (ex : Trésor Public, Armée, Police, Education Nationale, etc.), peuvent se porter garant en lieu et place de l’hypothèque, permettant ainsi de diminuer le coût du prêt. Elles proposent également des assurances qui tiennent compte des spécificités de votre métier et sont souvent très compétitives par rapport aux tarifs bancaires.
Le prêt à taux 0. Si l’acquéreur souhaite acheter dans le neuf : en fonction de son revenu fiscal de référence, il peut prétendre au prêt à taux 0 qui peut atteindre la somme de 36 000 € en fonction de la ville d’achat.
Le prêt CAPE +1. Le prêt avec un CAPE +1 permet de bénéficier d’un taux intéressant, ce taux pouvant être révisé tous les ans, d’un point maximum à la hausse.
Le prêt à palier. Le prêt à palier permet de réduire les mensualités durant les premiers mois du prêt et de les augmenter par la suite. Le prêt à palier se justifie si l’on sait que les revenus vont augmenter de manière significative dans les deux ans à venir (jeune cadre, jeune ingénieur, etc.).
Les prêts mixtes. Lors d’une première acquisition, il est possible de demander un prêt mixte. Il consiste en une solution fixe (sur 7 ans, 10 ans…) puis le taux est révisable (taux CAPE +1 ou +1.5 généralement). Pourquoi cette solution est-elle intéressante pour les jeunes ? La moyenne de détention d’un bien pour le profil des primo-accédants est de 6 ou 7 ans. Ils profiteront donc d’un taux bas et ne subiront pas la hausse des taux s’ils vendent à l’issue des 7, 10 ans.
Au sujet de la délégation d’assurance. L’assurance est un des éléments les plus onéreux dans le prêt immobilier. Si l’acquéreur est un jeune, en bonne santé, non fumeur, il peut souscrire une assurance en dehors d’un établissement bancaire. Le tarif de l’assurance peut être divisé par deux ou trois en fonction des établissements bancaires. Attention à étudier les garanties et ne pas regarder uniquement le prix : depuis le dispositif Lagarde, la banque n’a pas le droit de refuser une délégation d’assurance si le contrat que présenté comporte les mêmes garanties que le contrat de la banque.
La constitution d’une SCI (Société Civile Immobilière) familiale. En achetant en SCI, chacun achète des parts du bien. Les différents propriétaires de parts de SCI sont alors propriétaires d’une partie du bien. Pour les jeunes acquéreurs qui achètent sous ce biais avec leurs parents par exemple, cela leur permet d’accéder à un bien qu’ils n’auraient pas pu acheter seuls. Les parents pourront par la suite céder leurs parts de SCI à leurs enfants. www.immopret.fr