Le 4 mars, la société Lise Charmel, marque de lingerie haut de gamme, a annoncé son placement en redressement judiciaire, après avoir été victime d’une cyberattaque massive le 8 novembre 2019.
Cible d’un Ransomware, le groupe lyonnais a vu l’ensemble de ses données, cryptées, grippant ainsi l’ensemble de son activité. Ayant refusé de céder au chantage et de payer la rançon réclamée par le hacker, le groupe et ses 1 150 collaborateurs ont été bloqués, suite à l'arrêt forcé des systèmes informatiques. L’activité a repris partiellement en décembre avant un retour à la normale en janvier, le manque à gagner est estimé à plusieurs millions d'€.
A l’heure où 1 TPE/PME sur 2 a été victime d’une cyberattaque en 2019 selon le cyber readiness report d’Hiscox cet incident est une parfaite illustration des conséquences dramatiques que peut engendrer une cyberattaque sur une entreprise.
« Au-delà des conséquences financières, le cas Lise Charmel est particulièrement symptomatique de la nuisance d’une cyberattaque. La première conséquence tangible étant l’arrêt brutal de l’activité, viennent souvent ensuite les conséquences en termes d’image. Enfin, dans les cas les plus graves, la mise en péril de la pérennité de l’entreprise. En moyenne, 80% des entreprises ayant perdues leurs données informatiques suite à une cyberattaque font faillite dans les 12 mois. Le risque cyber n’est plus aujourd’hui une fiction et touche indistinctement les petites comme les grandes entreprises », commente Frédéric Rousseau, Responsable de Marché Cyber chez Hiscox France.
« Face à cette menace, il est important de s’organiser en sécurisant efficacement les accès à son réseau, son système d’information, tout en veillant à ce que les sauvegardes soient testées, régulières, et correctement protégées. Cette protection de base, doit être complétée par une préparation efficace pour traverser la crise qu’est un cyber-incident. Pour cela chez Hiscox, nous avons développé une solution adaptée aux entrepreneurs en leur proposant notamment un panel d’experts capables, le cas échéant, de juguler aussi rapidement que possible ce type de crise et ses conséquences. Notre objectif : un retour à la normale de la situation des entreprises victimes », complète-t-il.