Slack Technologies publie les résultats d’une étude réalisée en partenariat avec l’institut OpinionWay auprès d’un échantillon représentatif de la population de cadres français sur la culture de la collaboration en entreprise. Les résultats confirment que la culture de la collaboration s’impose en entreprise et vient bousculer certains préjugés.
L’extension du domaine du vivre-ensemble
Au-delà des grands principes managériaux, questionner la collaboration dans le monde professionnel, c’est avant tout partir d’un constat : dans l’entreprise collaborer c’est se confronter à des profils différents de soi. Genre, âge, niveau de diplôme, origine sociale ou géographique : l’entreprise embrasse une grande diversité au sein d’un « commun » vécu par l’ensemble des cadres. Ainsi, 89% d’entre eux déclarent collaborer avec des personnes du sexe opposé, des personnes plus jeunes (84%) ou plus âgées (81%), mais aussi des personnes affichant un cursus identique au sien (80%), voire non diplômées (51%), issues d’un milieu social plus favorisé (70%), d’autres régions (66%) ou d’autres nationalités (60%).
Dans les faits, et sans surprise, 82% des cadres collaborent quotidiennement avec les membres de leur équipe et 74% avec leurs collègues de service. Ils ne sont plus que 50% à collaborer avec des collègues des autres services au jour le jour, mais tout de même 82% à le faire de façon hebdomadaire, tout comme avec les clients (57%) et les partenaires de l’entreprise (55%).
Cette collaboration généralisée est-elle pour autant le substrat d’une culture commune partagée par tous dans l’entreprise ? Non répondent 36% des cadres. Un problème de cohésion à ne pas négliger puisqu’il influe directement sur la facilité à travailler avec ses collègues (8 points de différence entre ceux qui considèrent qu’il existe une culture commune et ceux pour qui elle n’existe pas) et nuit à la collaboration avec les salariés des autres services (19 points de différence), les clients (15 points de différence) et les partenaires de l’entreprise (14 points de différence). Contre toute attente, les jeunes de moins de 35 ans semblent avoir plus de difficultés à collaborer. Autre surprise : la configuration des espaces professionnels, notamment le travail en open-space qui s’est généralisé (34%) devant le bureau individuel (25%) ou le bureau fermé avec moins de 5 personnes (22%), semble n’avoir aucun impact sur la facilité à collaborer pour les cadres interrogés.
« La collaboration n’est plus une option aujourd’hui : catalyseur de valeurs humaines et levier d’efficacité, elle est devenue essentielle pour le collaborateur comme pour l’entreprise. L’étude révèle que les cadres qui manifestent le plus de difficultés à collaborer sont les moins de 35 ans. A l’heure où la course aux talents fait rage, il est crucial pour les entreprises de faciliter la collaboration auprès des jeunes qui le souhaitent », commente Jean-Marc Gottero, directeur général de Slack France. « L’alignement des collaborateurs autour d’une vision et d’une culture commune est aujourd’hui au cœur de la performance des entreprises. Celles qui s’appuient sur la collaboration sont les mieux placées pour réussir ».
Collaborer : des pratiques et une exigence de chaque instant
Pour les cadres français, collaborer au travail c’est partager l’information (15%), accélérer les prises de décisions (14%) ou échanger des idées (12%). Ils sont encore plus nombreux à assimiler la collaboration à une communion autour de valeurs partagées (23%). Plus concrètement, collaborer, pour 31% des cadres, c’est réaliser un projet en commun ! Une démarche au service avant tout de la qualité du travail (42%), mais aussi une opportunité de progresser dans son travail (23%), voire même une source de plaisir pour 20% des cadres.
Et les effets sont là : tous reconnaissent unanimement que la collaboration permet de fournir un travail de qualité (95%) et brise les silos en obligeant à travailler avec d’autres services (93%). En plus de nous enrichir intellectuellement (93%), elle nous fait travailler plus efficacement (92%), car elle nous rend à la fois plus créatif (91%) et nous permet de nous dépasser (86%). A noter, si 6% des cadres interrogés confessent subir cette collaboration, 46% jugent qu’elle ne va pas de soi.
Les clés d’une bonne collaboration sont multiples. Si elle ne se décrète pas par autorité (5%), elle requiert avant tout des qualités humaines : l’ouverture d’esprit (51%), la bienveillance (39%) ou l’empathie (19%). Mais c’est également un enjeu managérial : l’organisation (43%), la mutualisation des compétences (37%), la mise à disposition d’outils de collaboration appropriés (24%) et une hiérarchie claire (18%).
Dépasser les freins à la collaboration : les attentes des cadres français
Questionnés sur ce qui pourrait améliorer la collaboration en entreprise, les cadres français restent partagés. Un quart plébiscite un environnement de travail plus convivial et 21% un assouplissement de la hiérarchie et l’utilisation d’outils collaboratifs. 14% réclament plus d’autonomie et 13% une plus grande diversité des profils.
Les outils se retrouvent au cœur des enjeux de collaboration. Éléments clé pour permettre l’alignement des salariés autour d’une stratégie et d’objectifs communs (24%), voire vecteur de transparence (18%), pour les cadres français ils sont avant tout synonymes de coordination (39%), d’efficacité (38%) et de productivité (30%).
Des vertus pas forcément rattachées aux e-mails qui submergent l’entreprise. Encore considérés par 92% des cadres comme le standard de la communication au travail permettant de joindre tous les services d’une organisation, ils sont beaucoup trop nombreux pour 80% d’entre eux et en empêcheraient près d’un sur deux de travailler efficacement (47%). 28% des cadres français le déclare même désormais obsolète !