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Prévenir les cancers grâce à la recherche

Premier financeur indépendant de la recherche en cancérologie en France engagé aux côtés des chercheurs, la Ligue contre le cancer soutient chaque année de nouvelles équipes et projets de recherche innovants, contribuant à la progression des traitements au bénéfice des personnes touchées par la maladie.

A l'occasion de la 22ème édition du Colloque de la Recherche, qui a eu lieu à Amiens les 30 et 31 janvier dernier, la Ligue contre le cancer a annoncé le lancement d'un appel à projets de grande envergure pour mieux prévenir les cancers grâce à la recherche.

Le Professeur Axel Kahn, Président de la Ligue contre le cancer, rappelle à cette occasion : « La Ligue mène une lutte acharnée contre la maladie. Elle est en particulier le premier financeur de la recherche contractuelle sur les cancers en France. Ses efforts visent en particulier à éviter les cancers qui peuvent l'être (épidémiologie), améliorer encore les pronostics à moyen et long terme des cancers de l'enfant et accroitre les perspectives thérapeutiques des immunothérapies. »

 

I - Poursuivre la recherche pour mieux prévenir les cancers

Si, aujourd'hui, plus de la moitié des personnes atteintes d'un cancer guérissent, on observe parallèlement une augmentation de l'incidence de la maladie. Pourtant, plus de 40% des cas sont évitables. C'est pourquoi la Ligue soutient depuis longtemps de nombreux projets de recherche en prévention, indispensable pour lutter contre ces maladies.

Cette année, la Ligue renforce encore son engagement dans la prévention des cancers et annonce le lancement d'un appel à projets d'envergure. Cette démarche, qui a vocation à donner une nouvelle dynamique à la recherche en épidémiologie en France, va permettre à des consortiums de mener des programmes de recherche ambitieux sur l'éducation à la santé en milieu scolaire dès le plus jeune âge et l'exposition aux risques de cancer d'origine environnementale ou professionnelle.

Focus sur le sevrage tabagique : TABADO, de l'innovation à la généralisation, présenté par le Professeur François Alla.
Le projet Tabado constitue un exemple concret de recherche interventionnelle en prévention. Financé par la Ligue dans sa phase d'expérimentation (2007-2009), Tabado visait initialement à évaluer un programme d'aide au sevrage tabagique ciblant les adolescents en centre de formation des apprentis. Tabado est aujourd'hui un projet de grande envergure avec 60 000 élèves sensibilisés en 2019 dans 142 établissements de 12 régions françaises.
Source complémentaire ICI.


II - La recherche en cancérologie pédiatrique

Grâce aux progrès de la recherche, 4 enfants et adolescents atteints d'un cancer sur 5 sont aujourd'hui guéris. Cependant, les efforts ne doivent pas être relâchés pour que tous soient un jour guéris. Mais, pour ces jeunes patients en particulier, la qualité de vie pendant et après la maladie est un enjeu majeur, qui met face à de nouveaux défis :
- trouver des traitements moins toxiques que ceux utilisés à ce jour qui assombrissent le pronostic à long terme des jeunes malades déclarés guéris
- développer des prises en charge thérapeutiques efficaces pour les 20% de cancers pédiatriques récalcitrants

Focus sur l'étude de l'effet thérapeutique de médicaments anticancéreux « intelligents » ciblant des cancers pédiatriques de mauvais pronostic, présenté par Christophe Grosset. Ce dernier explique la nouvelle piste sur laquelle son équipe travaille pour le traitement des cancers pédiatriques de mauvais pronostic (le gliome infiltrant du tronc cérébral et l'hépatoblastome de haut risque) par des médicaments qualifiés « d'intelligents » car ciblant très précisément le site de la tumeur sans endommager les tissus environnants.
Source complémentaire ICI.


III - L'innovation thérapeutique
 : quelles pistes pour de nouveaux traitements ?

L'exploitation de l'immunité dans le traitement des cancers est aujourd'hui une réalité clinique. Elle a parfois permis des progrès remarquables dans la prise en charge de certaines de ces maladies. C'est le cas des immunothérapies basées sur les inhibiteurs de points de contrôle, qui agissent en stimulant le système immunitaure du patient pour qu'il puisse détecter, reconnaître et enfin détruire les cellules cancéreuses.
Un des enjeux majeurs de la recherche consiste à comprendre les mécanismes qui conditionnent l'efficacité des immunothérapies afin de développer de nouvelles stratégies de traitement pouvant bénéficier à un nombre accru de patients.

Focus sur l'immunothérapie du cancer : quand la stabilité et la réparation de l'ADN rejoignent l'immunité par Sophie Postel-Vinay. Cette dernière montre comment certaines thérapies ciblées, les anti-PARP utilisées dans le traitement des cancers du sein et de l'ovaire, pourraient être utilisées en combinaison avec des immunothérapies afin d'en augmenter le bénéfice thérapeutique dans le traitement des cancers du poumon. Ces travaux ont abouti au lancement d'un essai thérapeutique de phase II, ARIANES, aujourd'hui en cours en France.
Les tumeurs dites « MSI » touchent différents organes et représentent 15 à 20% des cancers du côlon, de l'estomac, de l'utérus et d'autres localisations plus rares. Elles peuvent être héréditaires ou sporadiques mais présentent toutes un point commun : une très grande instabilité de l'ADN qui leur confère des caractéristiques biologiques ou cliniques similaires. Alex Duval détaille comment la recherche en génomique permet de développer des prises en charge personnalisées de ces cancers particuliers.
Source complémentaire ICI.

 

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