L'étude Smiile, réalisée conjointement avec l’organisme indépendant YouGov, illustre l’impact concret et les bénéfices des réseaux sociaux de voisinage sur les enjeux d’aujourd’hui et de demain.
L’usage des applications collaboratives génère incontestablement des impacts directs sur l’organisation des communs au sein des territoires, urbains ou ruraux, ainsi que dans la vie de tous les jours de leurs habitants. Elles modifient et enrichissent les modes de consommation, de déplacement et les moyens d’expression de l’ensemble des acteurs locaux. Smiile
Smiile, le réseau social de proximité leader en France, et en cours de déploiement à l’international, publie les résultats surprenants de son étude* sur l’impact des réseaux sociaux de voisinage face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux de notre société : “Réseaux sociaux de voisinage : quelles contributions aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux” .
Une communauté solidaire et engagée localement
Si 55% des français se disent heureux et épanouis dans leur quartier et que pour 9 français sur 10 les défis environnementaux constituent la priorité majeure du siècle, les utilisateurs des réseaux sociaux de voisinage sont 75% à se sentir réellement heureux dans leur quartier.
20% plus engagés dans la vie associative locale que la moyenne des français, ils sont aussi 25% plus impliqués dans la vie de leur quartier, 18% plus ouverts sur les autres et 25% plus nombreux à contribuer à l’essor de l’économie locale ainsi qu’à la redynamisation des centres villes.
Par ailleurs, les utilisateurs de réseaux sociaux de voisinage sont 63% plus enclins que la moyenne des français à s’engager sans hésiter à aider un voisin (15% plus d’une fois par semaine et 67% à donner un coup de main ou à dépanner plusieurs fois par mois) ; ils sont aussi 25% à se saluer à minima une fois par semaine et à entretenir des relations de confiance avec leurs voisins proches. 65% d’entre eux pensent qu’un réseau social de voisinage permet de lutter efficacement contre l’isolement et l’individualisme et 50% estiment que ce type d’outil digital peut augmenter leur pouvoir d’achat.
Plus responsable vis-à-vis des enjeux environnementaux
Si les deux tiers des utilisateurs d’un réseau social de voisinage adoptent un style de vie plus vertueux et positif pour la planète que la moyenne nationale, ils sont 97% à songer qu’il est temps de passer à l’action face aux défis environnementaux et 90% souhaitent agir localement tandis que 60% au niveau individuel.
Ils sont également quatre fois plus nombreux à ressentir l’urgence face au réchauffement climatique et à estimer qu’il faille passer à l’action rapidement. Par ailleurs 57% estiment que ce type d’outil permet de lutter contre le gaspillage et participe ainsi directement à la réduction de l’empreinte écologique et 95% que le partage et le don alimentaire entre voisins, localement, constituent la solution pour remédier au gaspillage alimentaire.
Pour David Rouxel, Fondateur de Smiile : « Les réseaux sociaux de voisinage s’imposent comme de vraies alternatives aux « grands réseaux sociaux » de type Facebook, de plus en plus délaissés, tout en apportant des réponses concrètes à de grands enjeux sociétaux. Grâce à leur impact économique, social et environnemental, ces réseaux sont intégrés de plus en plus fréquemment au sein de grands projets d’habitat ou de ville collaborative. Ils permettent ainsi de combattre l’isolement, d’animer les vies de quartiers, de reconnecter la population avec l’économie locale, puis de maximiser la mutualisation des ressources et ainsi que de réduire l’empreinte carbone. Au final, ils facilitent le passage à l’action pour créer une société plus collaborative et plus positive. » conclut-il.
Snapshot Smiile
- Un demi-million d’utilisateurs inscrits sur la plateforme créée en 2014
- 76% vivent en milieu urbain
- 51% sont des femmes
- 33 foyers actifs par réseau de voisinage en moyenne, avec une communauté d’entraide plus large à l’échelle du quartier, de la ville ou du village étendue d’environ 3 240 voisins
- Un rayon d’entraide allant jusqu’à 16km aux alentours du domicile
- 80% dépannent leurs voisins de denrées de première nécessité
- 72% gardent un œil sur le logement de leur voisin durant les vacances
- 68% réceptionnent des colis pour leur voisin
- 60% se prêtent du petit matériel
- 57% s’entraident en cas de coup dur (hébergement, déplacement)
- 45% se dépannent niveau bricolage
- 29% jardinent ensemble
* Etude réalisée conjointement avec YouGov auprès de 1 436 utilisateurs de sa plateforme et de 1 005 personnes représentatives de la population française sélectionnées par YouGov.