Connexion
/ Inscription
Mon espace
Culture & Société
ABONNÉS
Partager par Linked-In
Partager par Xing
Partager par Facebook
Partager par email
Suivez-nous sur feedly

Le sens du travail

Résultats d’une étude exclusive sur le sens du travail, réalisée par l’Icam et HEC Montréal en partenariat avec BVA

Après avoir dévoilé de premiers résultats sur les valeurs partagées dans le travail selon sa position dans l’entreprise, l’Icam, école d’ingénieurs, en partenariat avec HEC Montréal, met en lumière le deuxième volet de son étude sur le sens du travail, relatif aux pratiques managériales. 


En résumé

Entre déclarations des managers quant à leurs pratiques de management et perceptions des « managés », les écarts sont souvent majeurs, jusqu’à 31 points, avec une moyenne de 22 points. Les écarts les plus faibles (10 points) concernent les dimensions liées à l’autonomie et la liberté laissées aux managés pour faire leur travail. A l’inverse, les écarts les plus forts se rapportent aux explications que donnent (ou donneraient) les managers sur ce à quoi le travail va servir ou pour expliquer leurs propres décisions. Et plus encore à la gestion et l’anticipation des conflits, relativement mal maîtrisées par les managers et très minoritairement perçues par les managés. Au niveau intermédiaire (avec environ 25 points d’écart en moyenne entre les déclarations et les perceptions), on retrouve les dimensions liées à l’esprit d’équipe (soutien, discussion...).

 

Alors que la décennie qui vient de s’écouler met en avant la libération de l’entreprise, le bonheur au travail, les jeunes générations qui ne seraient pas comprises, et d’autres tendances adossées aux questionnements de la société, l’Icam et HEC Montréal proposent un management qui se concentre davantage sur le management du travail, c’est à dire les éléments observables et tangibles de l’activité de chacun.

Ce serait un point de vigilance pour éviter de se laisser trop embarquer par des pratiques de management qui, par excès, tendent à se focaliser sur ce que ressentent les personnes (sans qu’elles prennent d’elles-mêmes l’initiative d’en parler) ou à l’inverse, se focaliser sur l’organisation comme unique référentiel où l’individu au travail doit s’insérer.

Télécharger la synthèse de l’étude avec pistes d’actions ICI.

Par ailleurs, l’Icam organise la journée annuelle de la Chaire « Sens et Travail », le 6 février prochain sur son site à Lille. Inscription et programme ICI.

 

Lire la suite...


Articles en relation