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La taxe foncière en progression continue depuis 10 ans

Au regard d’une base de données conséquente, Ayming établit annuellement un Baromètre du coût foncier des immeubles de bureaux, par la détermination de coûts médians par m² et par agglomération sur les 50 villes françaises les plus peuplées.

Pour cette 12e édition, Ayming a effectué une comparaison sur les 10 dernières années qui a mis en lumière l’évolution significative des taux d’imposition et des coûts par m² dans les plus grandes villes de France.


La taxe foncière ne cesse de progresser à un rythme soutenu depuis 10 ans.

Ainsi, en 2019, nous observons un coût foncier médian (TF + TEOM) de :
        • 31 €/m² à Paris (mais 68 €/m² sur les Champs Elysées),
        • 31 €/m² en Île-de-France (mais 22 €/m² dans les Yvelines et 41€/m² en Seine-Saint-Denis),
        • 26 €/m² en région (mais 11€/m² à Tourcoing et 36€/m² à Nîmes).

En 2009, ces mêmes coûts étaient de :
        • 23 €/m² à Paris,
        • 16 €/m² en Île-de-France,
        • 18 €/m² en région.


En 10 ans, le coût foncier a donc connu une évolution significative résultant à la fois d’un accroissement des taux d’imposition (13% en moyenne pour les 49 villes les plus peuplées) et d’une augmentation des bases d’imposition (ré-évaluation de 14%, hors révision des valeurs locatives).


Un classement contraire aux idées reçues

Parmi les métropoles de province, Metz ou Aix en Provence demeurent les mieux classées selon les deux critères de taux d’imposition et de coût au m², mais d’autres villes voient leur ordre de classement modifié, parfois très fortement. Ainsi, Tourcoing, aux taux d’imposition très élevés, mais relativement stables, reste l’une des villes les moins chères de France.

A Paris et dans les grandes villes d’Île-de-France, compte tenu de la forte concentration de bases imposables, les taux d’imposition sont plutôt faibles même s’ils sont en augmentation constante depuis 10 ans. En revanche, la plupart des communes franciliennes a les coûts fonciers les plus élevés en raison des forts tarifs d’évaluation.
Par exemple la commune de Créteil a un taux d’imposition dans la moyenne nationale, mais le coût foncier le plus élevé en 2019 (57€/m²) et qui a le plus fortement augmenté en 10 ans (128% de hausse).

Les taux d’imposition sont relativement stables et faibles à Paris (20% en 2019) mais le coût foncier est plus élevé que la moyenne nationale et a pratiquement doublé en 10 ans.


Via ce lien, accéder aux coûts fonciers avec graphiques pour :
- Les régions
- L’Ile-de-France
- Paris


La taxe foncière : un impôt local à identifier et à comparer non en termes de taux d’imposition, mais de coût par m².

Selon Albertino Dos Santos, Directeur du Département Consulting Fiscal et Finance chez Ayming : « Au regard de ces valeurs qui ont un caractère indicatif, nous incitons chaque entreprise à s’interroger   sur sa propre imposition. Afin d’optimiser le coût du poste immobilier, il est nécessaire de déterminer sa composition et d’analyser son évolution grâce à des indicateurs de référence. » Les seules données comparatives disponibles sont le taux local d’imposition ou le taux moyen national.

Très disparates selon la localisation géographique, ces taux d’imposition ne donnent qu’une indication très relative du coût foncier. Ce coût, souvent mal connu et ainsi mal maîtrisé, doit donc être appréhendé globalement en tenant compte des taux d’imposition mais également de la valeur locative cadastrale.

La mise en place de la révision des locaux professionnels en 2017 et la référence à des loyers proches du marché doivent normalement permettre d’estimer rapidement cette valeur locative. Néanmoins, les mécanismes d’atténuation (plafonnement de la valeur locative, coefficient de neutralisation et lissage sur 10 ans des impositions) complexifient de nouveau cette approche par coût.

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