A l’occasion du Salon du Made in France (8 au 11 novembre, Porte de Versailles), MIF Expo publie les résultats de son enquête menée avec Tudigo, plateforme de financement participatif.
France : un atout majeur !
Le Made in France est en effet un pilier pour les entreprises sondées, c’est même l’ADN de leur marque pour 80% d’entre elles. Elles sont 70% à constater que c’est un argument qui a un impact fort sur les ventes. 84% des entrepreneurs savent que les consommateurs sont motivés par la question du Made in France.
Des défis à relever
Dans le registre des difficultés auxquelles les entreprises sont confrontées, on note, sans grande surprise, que les coûts de production arrivent en tête (75%) suivis de la fiscalité (44%) et d’une règlementation instable (40%) le financement n’étant une difficulté que pour 1 entreprise sur 3.
Les soutiens du Made in France
Quand on demande aux entreprises, quelles sont les institutions qui agissent pour le Made in France comme un véritable soutien, ce sont les labels (58%) et les collectivités territoriales et/ou les Chambres de métiers qui arrivent en tête (53%). En revanche l’Etat (6%) et la BPI (13%) ne sont pas perçus comme des soutiens au quotidien.
Ce que les entreprises du Made in France réclament
Quant aux mesures les plus urgentes à prendre pour encourager le développement du Made in France, on note à quasi égalité, la baisse des impôts sur la production et des charges sur le travail (pour 63%) et la baisse de la TVA pour les produits made in France (61%). Par ailleurs, un peu plus d’1 entreprise sur 2 proposent de taxer les sociétés qui ne respectent pas les normes européennes.
Plus étonnant, 1 entreprise sur 3 seulement demande que l’accès au financement soit facilité.
Les moyens utilisés pour financer la création de l’entreprise ou des nouveaux projets.
Les banques arrivent en deuxième position avec 49% et l’autofinancement est utilisé par 76% des entrepreneurs pour démarrer leur activité. Le crowdfunding commence à s’installer dans le paysage de l’entrepreneuriat, puisque près d’une entreprise sur deux le sollicite.
Enfin, on note une bonne nouvelle : la santé des sociétés est bonne, en progression pour 64% et stable (14%) et 58% prévoient de financer un projet prochainement.
Fabienne Delahaye, présidente du salon du Made in France, conclut : « Je retiens que les entreprises ne se sentent pas soutenues par l’Etat et ses institutions, comme la BPI par exemple. En revanche, elles croient davantage au pouvoir de la région comme un booster d’activité. On remarque également que le Made in France est devenu un sujet majeur pour les consommateurs et les entrepreneurs qui n’hésitent pas à le mettre en avant dans l’ADN de leur marque. »