Le Groupe Allianz publie ‘Allianz Pulse’, une étude sur l'état d'esprit qui règne en France, en Allemagne et en Italie.
- La plupart des personnes interrogées estiment qu'il est nécessaire de procéder à des réformes en profondeur
- La question sociale - inégalité, retraites, emploi et réduction de la pauvreté - est considérée comme le problème le plus urgent.
- La protection du climat est considérée comme la priorité absolue de la nouvelle Commission Européenne
- Les Français ont un avis négatif sur l'UE et l'euro : 40% ou 42 % leur trouvent plus d'inconvénients contre seulement 19% ou 26% qui leur trouvent plus d'avantages
- La majorité des Français interrogés attend des entreprises qu'elles assument leur responsabilité sociale et climatique (53% et 62% respectivement)
« Cette volonté de changement généralisée est assez surprenante", a déclaré Ludovic Subran, Chef économiste du groupe Allianz. "Après tout, les répondants français et allemands, par exemple, ont des avis très différents sur la situation économique actuelle - la considérant mauvaise en France mais bonne en Allemagne. Mais tous les répondants ont pleinement conscience que le monde a changé et que personne n'est à l'abri. Les décideurs politiques en Europe devraient prendre cela à cœur. Les gens s'attendent à des changements fondamentaux afin d’assurer la prospérité à l’avenir. Il est donc temps de prendre des mesures audacieuses, non seulement en France, mais dans toute l'Europe. »
Les préoccupations sociales apparaissent parfois à des degrés divers
64% des répondants français et 72% des répondants italiens considèrent la réduction du chômage comme la priorité absolue. Pour les participants allemands, en revanche, dans le contexte du bon état du marché du travail, ce problème ne joue qu'un rôle mineur (36%).
Une autre similitude remarquable est que l'immigration ne figure plus parmi les 10 premières priorités politiques dans les 3 pays: elle est classée au 14ème rang (40%) en France, au 11ème rang en Allemagne (40%) et au 12ème rang en Italie (35%).
La protection du climat ne joue pas non plus un rôle majeur dans le contexte national. En France (et en Allemagne), elle se classe 5ème (respectivement 54 et 57%), et en Italie seulement 8ème (46%).
Lire, en anglais, l'intégralité de l’étude.