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Une fin d’année de bon augure

Les taux moyens obtenus en septembre pour la clientèle Cafpi ont une nouvelle fois été revus à la baisse. En septembre, ce sont les taux sur 25 ans qui sont à leur tour passés sous la barre des 1%, avec 0,96% en moyenne. « Cette rentrée a validé les annonces faites cet été, la baisse continue des taux et notamment sur les longues durées a permis aux acheteurs de gagner en pouvoir d’achat et de poursuivre leurs rêves d’accession à la propriété », indique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi. 


Une fin d’année ultra-dynamique

Le dynamisme du marché immobilier observé par Cafpi, se traduit par une hausse de +12,5% du volume de dossiers traités en septembre par rapport à septembre 2018 (4 500 dossiers en septembre 2019 contre 4 000 dossiers traités un an plus tôt). Les primo-accédants, qui représentent 68% de la clientèle Cafpi portent le marché immobilier « l’équation est simple, la baisse des taux et le rallongement des durées observés depuis un an ont permis aux primo-accédants de conserver un pouvoir d’achat intéressant, les aidant ainsi dans l’achat de leur logement et renforçant de fait le dynamisme du marché immobilier », explique Philippe Taboret.


L’immobilier neuf mis à mal

Alors que la barre du million de ventes dans l’ancien devrait être franchie en 2019, l’immobilier neuf connaît des difficultés. Avec la disparition prévue pour 2020 dans le projet loi de Finances, du PTZ neuf dans les zones B2 et C, le dynamisme du secteur ne devrait pas s’arranger. « Il faut au contraire accompagner la construction de logements neufs, car la concentration de la demande dans l’immobilier ancien, crée un déséquilibre du rapport entre l’offre et la demande, entraînant une augmentation des prix », ajoute Philippe Taboret. Par ailleurs un collectif de professionnels a lancé un appel pour le rétablissement de l’APL accession, afin d’apporter une aide nécessaire aux ménages les plus modestes. « Il a été démontré que les ménages modestes qui ne peuvent plus accéder à la propriété à cause de la suppression de cette aide, sont restés locataires en profitant de l’APL location, représentant in fine un coût plus important pour l’Etat », affirme Philippe Taboret.


Négocier l’assurance pour mieux emprunter

En vue des taux records prévus pour cette fin d’année, les acheteurs vont continuer à mener à bien leurs projets immobiliers. « La part de l’assurance dans le coût total de l’emprunt est de plus en plus importante. Il faut donc penser à la négocier, en adaptant les garanties à son profil afin d’obtenir le meilleur taux possible et gagner en pouvoir d’achat », conclut Philippe Taboret. Ce travail de négociation est facilité par l’expertise des courtiers qui connaissent les points sur lesquels il est nécessaire de travailler pour avoir un crédit adapté au profil de chacun.

 

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