Comptes semestriels 2012-2013 : amélioration du résultat net part du groupe de 2 millions d’euros
Il convient de rappeler, qu’en moyenne, le chiffre d’affaires du premier semestre ne représente globalement que moins d’un tiers des ventes annuelles de Vilmorin. Compte tenu de cette forte saisonnalité, les comptes consolidés du premier semestre affichent traditionnellement des résultats négatifs.
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En millions d’euros
2011-2012
2012-2013
Variation à données courantes
Chiffre d’affaires
400,7
432
+ 7,8 %
Résultat opérationnel
-17,2
-22,1
-4,9
Résultat financier
-15,8
-7,7
+8,1
Impôts sur les résultats
+3,9
+3,8
-0,1
Résultat net
dont part du Groupe
-29,2
-27
-25,8
-25
+3,4
+2
Les comptes semestriels consolidés 2012-2013, clos au 31 décembre 2012, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration de Vilmorin dans sa réunion du 19 février 2013. Les Commissaires aux Comptes ont procédé à un examen limité de cette information financière semestrielle ; leurs conclusions ne relèvent aucune anomalie significative ni observation.
Les informations financières consolidées sont établies en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards), tel qu’adopté dans l’Union européenne au 31 décembre 2012.
Les principales évolutions du périmètre de consolidation proviennent de la prise de contrôle majoritaire de Bisco Bio Sciences (Inde. Grandes cultures) réalisée en mars 2012 et de l’acquisition, en octobre 2012, de la société Century Seeds (Inde. Potagères).
Le chiffre d’affaires consolidé de Vilmorin du premier semestre 2012-2013, clos au 31 décembre 2012, s’élève à 432 millions d’euros, en hausse de 7,8 % à données courantes et de 4,4 % à données comparables.
Le chiffre d’affaires de la branche Semences de grandes cultures s’élève pour le premier semestre à 191,3 millions d’euros, en hausse de 12,7 % par rapport au premier semestre 2011-2012 ; cette évolution est de + 8,6 % à données comparables.
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- En Europe, l’activité en semences de colza et de céréales à paille a fortement progressé en liaison avec la qualité de l’offre produits et avec un environnement agricole favorable. Pour la saison de printemps, les ventes de semences de maïs et de tournesol débutent dans un contexte de marché porteur et sont attendues en forte croissance.
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- Sur le marché nord-américain, le début de la campagne commerciale de semences de maïs et de soja se déroule de façon très satisfaisante (carnet de commandes et approvisionnement de semences produites en contre-saison), permettant d’anticiper un dépassement des objectifs commerciaux.
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- En Amérique du Sud, la seconde partie de la campagne commerciale se poursuit conformément au plan de développement des activités.
Le chiffre d’affaires de la branche Semences potagères s’établit pour le premier semestre à 218,2 millions d’euros, en croissance de 4,7 % à données courantes par rapport au premier semestre 2011-2012. Retraitée à données comparables, la branche enregistre une progression de 1,6 %.
Au cours du semestre, l’activité renoue avec la croissance en Amérique du Nord ainsi que dans la zone Afrique/Moyen-Orient, confirmant la reprise de ces marchés alors que l’Europe, dans son ensemble, reste toujours marquée par un environnement manquant de visibilité, lié à un contexte économique encore sous tension.
Le chiffre d’affaires de la branche Produits de jardin s’élève à 22,2 millions d’euros au 31 décembre 2012, en croissance de 1,9 % à données courantes et en retrait de 0,6 % à données comparables.
Après prise en compte des coûts de destruction et de dépréciation des stocks, la marge sur coûts des ventes s’établit à 205,4 millions d’euros et représente 47,5 % du chiffre d’affaires total, en hausse de 0,6 point par rapport au premier semestre de l’exercice précédent.
Les charges opérationnelles nettes s’établissent à 227,5 millions d’euros, en croissance de 22,2 millions d’euros par rapport au premier semestre de l’exercice 2011-2012, soulignant sur ce semestre, l’intensification de l’investissement de recherche et développement.
Il convient de souligner que ce premier semestre 2012-2013 n’enregistre aucune charge non récurrente significative (coûts de restructuration, cessions d’actifs, impairments).
En conséquence, le résultat opérationnel semestriel fait apparaître une perte de 22,1 millions d’euros au 31 décembre 2012, en recul de 4,9 millions d’euros par rapport au premier semestre 2011-2012.
Le résultat financier fait ressortir une charge nette de 7,7 millions d’euros contre 15,8 millions d’euros au 31 décembre 2011. Il enregistre des gains de change pour 1,7 million d’euros contre, l’exercice précédent, des pertes de change à hauteur de 4,7 millions d’euros.
L’impôt sur les résultats fait apparaître au 31 décembre 2012 un produit d’impôt pour un montant net de 3,8 millions d’euros, de même niveau que l’an passé.
Ainsi, le résultat net semestriel affiche une perte à hauteur de 25,8 millions d’euros, dont une perte - part du groupe de 25 millions d’euros, en amélioration de 3,4 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2011.
Net de la trésorerie et équivalents de trésorerie (286,8 millions d’euros), l’endettement s’élève à 479,6 millions d’euros, dont une part non courante de 481,5 millions d’euros.
Les capitaux propres - part du groupe s’établissent à 936,2 millions d’euros et les intérêts minoritaires à 108,7 millions d’euros.
Acquisition d’un fonds génétique maïs complémentaire au Brésil
Vilmorin vient d’acquérir le fonds génétique maïs de la société CCGL situé dans l’Etat du Rio Grande do Sul, au Sud du Brésil, complétant ainsi les deux programmes de recherche - Geneseed et KSP - dont la reprise avait été annoncée lors de la publication du chiffre d’affaires semestriel 2012-2013.
Perspectives 2012-2013 : révision a la hausse de l’objectif de croissance de chiffre d’affaires et ambition de marge opérationnelle courante confirmée
Au regard des résultats du premier semestre, tels que commentés précédemment et sur la base des tendances des campagnes commerciales de printemps connues à ce jour, Vilmorin révise à la hausse son objectif de croissance de chiffre d’affaires consolidé en le fixant désormais à plus de 8 % à données comparables, contre plus de 6 % précédemment. L’objectif de marge opérationnelle courante reste établi à 11 %, intégrant un effort de recherche estimé à 180 millions d’euros.