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NEXT 40 : Quid de la rentabilité ? Et quid des régions ?

Le Gouvernement vient de dévoiler, à la suite des annonces du Président Macron relatives aux nouvelles capacités de financement dont se dote la FrenchTech, les 40 startups de l'indice Next 40. Si la liste donne à voir de belles entreprises françaises en forte croissance et hautes représentantes de l'écosystème tech de l'Hexagone, le critère de sélection reposant sur le seuil minimum de fonds levés par la startup demeure pourtant discutable. 

Charles Degand, co-fondateur d'Angelsquare, qui réunit 600 Business Angels français et finance 10 nouvelles startups chaque mois, réagit ici à cette annonce et revient sur la priorité qui doit aujourd'hui être donnée à la question de la rentabilité davantage qu'à celles des montants levés, au soutien de l'entrepreneuriat sain et sur l'ensemble du territoire français.

« L'importance que notre Président de la République a donnée à l'écosystème technologique français est une excellente nouvelle ! C'est là que se créent et se développent les entreprises de demain et qu'apparaissent les nouveaux emplois par dizaines de milliers. Répertorier et mettre en avant les pépites technologiques françaises est une bonne idée.  En revanche, la méthodologie utilisée par le gouvernement pour dresser son "Next 40" pose problème : si les deux premiers critères retenus (chiffre d'affaires et taux de croissance) sont indiscutables, pourquoi prendre en compte les montants levés ? 

Nous le constatons au quotidien : ce n'est pas en levant des fonds qu'une entreprise écrit son avenir ! C'est en construisant un modèle viable, rentable et, par la suite, en investissant pour grandir (donc en levant des fonds).  Ce critère des montants levés devrait être remplacé par un critère de rentabilité, ou du moins de pertes raisonnables. Car il est nécessaire de récompenser avant tout des entreprises ambitieuses, certes, mais aussi et surtout saines ! Par ailleurs, et du fait direct de ce critères de fonds levés, "Next 40" est actuellement composé de 36 entreprises parisiennes ! Et pour cause, l'accès aux fonds d'investissement et autres Business Angels est bien plus simple pour les startups franciliennes que pour leurs homologues provinciales. Ce qui laisse planer, sur une initiative publique pourtant enthousiasmante, le spectre d'un entre soi parisien qui se regarde encore un peu trop le nombril », commente Charles Degand, cofondateur d'Angelsquare.

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