Si la Banque centrale européenne (BCE) a maintenu, jeudi 25 juillet, ses taux directeurs, une baisse des taux dès le mois de septembre est attendue afin de garantir une politique accommodante, et ce jusqu'à juillet 2020. La Centrale de Financement y voit une belle opportunité pour faciliter l'accès du crédit aux foyers, même les plus modestes.
Baisse des taux : vers la démocratisation de l'accès à la propriété
En cette fin du mois de juillet, la tendance baissière des taux d'intérêts se poursuit. Le marché se prépare à un maintien de ces conditions offertes aux emprunteurs pour les prochains mois à venir, et très probablement jusqu'à juillet 2020.
Si les taux moyens, pour une durée de 20 ans se situent aujourd'hui à 1,23%, La Centrale de Financement prévoit des taux, toute durée confondue, en dessous de la barre des 1% d'ici le mois de septembre 2019.
Des conditions exceptionnelles en faveur des ménages les plus modestes. Excluent du crédit jusqu'à maintenant en raison de la règle des 33% de capacité d'endettement, ces ménages pourraient désormais accéder à la propriété, par une solvabilité plus importante en bénéficiant de taux très bas.
Une baisse qui ne doit pas profiter qu'aux vendeurs
Si les conditions apparaissent plus favorables aux acquéreurs, elle est enrayée en zone tendue par l'augmentation rapide et conséquente du prix de l'immobilier. Des disparités qui s'observent particulièrement dans les grandes villes française, tel Lyon +6,6% ; Nantes +6,5% ; Rennes +5,9% ; Toulouse 6,3%, villes qui voient leur prix augmenter de manière plus importante qu'à Paris à +0,2%.
Conclusion de la Centrale de Financement : « La baisse des taux va continuer de profiter au marché mais il faut rester vigilant à ce que cette conjoncture ne bénéficie pas seulement aux vendeurs, en zone tendue. Nous espérons que ce contexte de baisse des taux puisse profiter au plus grand nombre, notamment aux ménages jusqu'à présent excluent de l'emprunt. Cela ne pourra être possible sans une stabilité des prix de l'immobilier.»