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Forte progression du marché des néobanques en France

KPMG publie les résultats de la 2ème édition du « Panorama des néobanques en France » qui analyse l’évolution de ces nouveaux acteurs du système bancaire au 1er semestre 2019

L’expérience client continue de révolutionner le modèle traditionnel des banques : après l’e-banking et les banques en ligne, c’est au tour des néobanques de modifier la relation entre les établissements financiers et leurs clients. Un phénomène que l’on constate aussi bien en France qu’en Europe, où se multiplient ces plateformes aux ambitions internationales telles que Revolut, N26 et Anytime.


Une offre constituée à ce jour de 18 acteurs en France
Le lancement du Compte Nickel (devenu Nickel) en 2014 a permis de donner de la visibilité aux nouveaux acteurs bancaires et à démocratiser l’accès à ce type de services en faisant son apparition chez des milliers de buralistes.
Il faudra cependant près de 3 ans et une progression constante du nombre de clients pour voir arriver près de 13 nouveaux acteurs issus de l’écosystème des entrepreneurs du web, de retailers (Orange et Carrefour) et de fintechs, se déployant à l’échelle européenne.


Trois tendances président à cet essor des derniers nés de la planète finance 

1/ L’évolution du besoin des clients à l’ère digitale : plus de simplicité et de rapidité.
2/ Les développements technologiques liés à l’Open Banking.
3/ L’augmentation des ressources financières accessibles aux fintechs issu des investisseurs (banques assurance, fonds de private equity) : les néobanques ont levé en France 0,2 Md€ sur les 1,5 Md€ levés par les fintechs en France.

Cet alignement des intérêts reflète les facteurs clés du succès des néobanques, qui se mesure à l’aune des 17 000 comptes actifs additionnels ouverts chaque semaine.


Le succès des néobanques s’appuie sur une expérience client de haut niveau offerte à un prix compétitif par rapport aux banques traditionnelles.

Si les néobanques restent 2 fois plus chères (16€/an) que les banques en ligne (7€/an), elles sont en revanche beaucoup plus compétitives que les banques traditionnelles (71€/an). Leur stratégie low cost leur permet d’aller à l’essentiel et de proposer des prix attractifs et plus transparents.

Ce premier levier de différenciation vis-à-vis de leurs concurrents traditionnels s’accompagne d’une ouverture de compte simplifiée, qui améliore l’expérience et l’autonomie des clients : pas de papiers, souscription rapide, opérations en temps réel application mobile intuitive. Troisième levier, la simplification de l’offre. 80% des néobanques qui ont fait le choix de proposer directement des services payants ont une offre unique, qui joue sur leur caractère innovant par rapport aux banques traditionnelles : la banque au quotidien et la carte bancaire

Les défis que rencontrent les néobanques les incitent à se spécialiser sur des segments de clientèle, ouvrant de belles perspectives de développement

Le déficit de notoriété est le premier des défis des néobanques, qui ont encore un chemin à parcourir pour construire leur capital de confiance. Cela se justifie par le contexte actuel où les clients sont particulièrement sensibles à la sécurisation de leurs données bancaires et de leurs paiements.

Un second défi tient à la rentabilité de ces plateformes qui doivent toujours plus investir dans la technologie pour maintenir leur avantage compétitif, alors même que, comme tout établissement bancaire, elles sont soumises à une réglementation et une gestion des risques, source importante de coûts. Une solution consiste à trouver des relais de croissance à travers une stratégie de segmentation accrue qui vise les professionnels, entrepreneurs individuels, et indépendants notamment, et les jeunes. Autant de perspectives prometteuses qui soutiendront le rythme de croissance des néobanques.

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