Etude de JLL, conseil en immobilier d’entreprise.
Le 1er semestre 2019 se conclut avec 1 346 000 m² d’entrepôts de plus de 10 000 m² commercialisés sur le territoire français. Si le niveau est légèrement supérieur à celui de l’an passé (+3%), il demeure cependant en deçà de ceux des années 2016 et 2017 qui avaient totalisé respectivement 1 660 000 m² et 1 540 000 m².
Alors que le 1er trimestre 2019 aura été le meilleur début d’année de ces derniers exercices avec 846 000 m² de demande placée, l’activité s’est montrée un peu plus timorée au cours de ces 3 derniers mois avec seulement 500 000 m² d’entrepôts commercialisés via une vingtaine de transactions.
« Le nombre de transactions aura été légèrement moindre qu’à l’accoutumée ce trimestre. On constate dans le même temps que malgré l’absence de très grandes signatures, les surfaces les plus plébiscitées se situent au-delà des 20 000 m². En effet, la part des signatures pour des entrepôts de taille moyenne (10 000 m² - 20 000 m²) représente 44% contre 57% en moyenne depuis 2010. En somme, au regard de son démarrage dynamique et compte tenu de l’encours de transactions, 2019 devrait s’inscrire dans la continuité des performances observée ces dernières années », commente Jean-Marie Guillet directeur logistique JLL France.
Parmi les 3 transactions XXL (>40 000 m²) comptabilisées au 2ème trimestre, aucune n’excède les 65 000 m². La plus grande signature est réalisée par le spécialiste de la vente de pneus en ligne allemand, DELTICOM, dont le futur entrepôt de 62 700 m² est actuellement en cours de construction non loin de la frontière franco-allemande à Ensisheim. Les 2 autres grandes signatures concernent des acteurs de la grande distribution : ACTION à Verrière-en-Anjou, 56 000 m² et GIFI au Mans pour 50 000 m².
Les marchés dits « secondaires » se montrent tout aussi attractifs que les marchés principaux qui composent la dorsale. Ce trimestre, 1 transaction sur 3 a été réalisée en dehors de l’axe de la dorsale. On notera également que c’est aux abords des marchés principaux qu’ont été signées 4 des 5 transactions les plus grandes.
Ainsi, considérant les volumes commercialisés, le rapport entre marchés secondaires et principaux est plus équilibré, il penche néanmoins légèrement en faveur des marchés de la dorsale qui captent 51% des volumes.