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17 principales banques européennes : un résultat net cumulé en progression de 23%

« Défi pour la transparence », la 13ème édition de l’étude KPMG décrypte la communication financière des 17 principaux groupes bancaires dans 8 pays européens. Le rapport analyse notamment leurs résultats, le discours des dirigeants et les enjeux liés à la transformation digitale. 


I - Des banques plus solides : un résultat net cumulé en progression de 23 % par rapport à 2017

L’année 2018 est marquée par une décélération de la croissance mondiale, qui atteint 3,7% contre 3,8% en 2017. Ce ralentissement est davantage marqué en Europe. En dépit de ce contexte économique peu porteur, de taux bas persistants et d’un environnement règlementaire plus contraignant, les revenus des banques se stabilisent en 2018. Ceci s’explique notamment grâce à leur dynamisme commercial et aux différents leviers de croissance mis en place. Ainsi, les banques affichent un PNB global en légère hausse (+1% vs. 2017). 

Evolution du PNB et du RAI pour les 17 banques (2017-2018)

Portés par de bonnes performances commerciales et opérationnelles des métiers et une maîtrise des coûts et des risques, les banques confirment leur capacité à créer de la valeur avec un résultat net global en hausse de 23% par rapport à 2017. Ainsi, les banques ont réussi à compenser l’impact défavorable des taux bas et le changement de modèle de provisionnement du risque de crédit, avec la mise en place d’IFRS 9. Le dynamisme commercial des banques se traduit, notamment, par un recentrage sur leur relation client et une stratégie offensive sur les banques en ligne.

 

II - La volonté d’améliorer davantage la rentabilité opérationnelle

Le résultat d’exploitation des banques augmente de 5,1% en 2018. Cela s’explique en partie par leur volonté de maîtriser leurs coûts tout en conservant leurs performances commerciales.
Si le coefficient d’exploitation moyen reste relativement stable (68 % en 2018 contre 67% en 2017), il existe une forte homogénéité entre les établissements bancaires : les valeurs varient entre 47% pour Santander et 93% pour la Deutsche Bank.

L’environnement de la banque de détail connait des changements structurels sous l’effet des technologies digitales. Les bouleversements réglementaires et l’environnement de taux bas mettent également sous pression les équilibres d’exploitation.

Ainsi les banques poursuivent la mise en œuvre de leurs programmes de restructuration et de simplification, notamment grâce à la digitalisation des processus internes : elles utilisent les solutions technologiques pour améliorer l’efficacité opérationnelle de leurs équipes. Les banques doivent poursuivre leurs efforts pour saisir les opportunités de développement et de croissance, notamment via la transformation digitale.

 

III - Parité hommes-femmes

Certaines banques font de la place des femmes un véritable enjeu et soulignent leurs efforts pour promouvoir la mixité et la diversité des profils, avec notamment des objectifs chiffrés à atteindre pour équilibrer la parité hommes-femmes à tous les niveaux hiérarchiques.

Si la représentativité des femmes dans les effectifs de l’ensemble des banques étudiées est équilibrée (52% des effectifs sont des femmes), cet équilibre au sein des effectifs totaux des banques n’est cependant pas maintenu à tous les niveaux hiérarchiques. La communication des banques sur ce point laisse entrevoir une marge de progression conséquente, et ce malgré les récents efforts pour plus d’égalité entre hommes et femmes.

A l’exception des organes de surveillance où l’équilibre hommes-femmes est encadré par les différentes dispositions légales, la représentation des femmes dans les banques tend à diminuer en fonction du niveau de responsabilités : 17% des femmes dans les comités exécutifs, 26 % dans le 1er niveau de management et 36% dans le 2ème niveau de management.

La plupart des banques communiquent sur des objectifs chiffrés pour augmenter la part des femmes dans les postes de direction et présentent les mesures mises en place pour faciliter l’accès aux femmes à des postes de responsabilité : formations spécifiques pour aider les femmes à développer leur leadership, à se réinsérer dans le monde du travail et à développer leur carrière.

Représentativité des femmes à des postes de Direction

Certaines banques font de la place des femmes un véritable enjeu et soulignent leurs efforts pour promouvoir la mixité et la diversité des profils, avec notamment des objectifs chiffrés à atteindre pour équilibrer la parité hommes femmes à tous les niveaux hiérarchiques », souligne Sophie Sotil Forgues, Associée KPMG, responsable du département Règlementaire Bancaire. 

 

IV - Les banques poursuivent leur transformation digitale

Au centre de leurs ambitions stratégiques, l’ensemble des banques souhaitent s’inscrire dans une culture de l’innovation. Elle se concrétise par la transformation de l’expérience client, la digitalisation des processus internes, une meilleure sécurité des opérations bancaires, notamment grâce à la blockchain, et la prise en compte des enjeux de cyber sécurité.

Les banques poursuivent le développement de leurs offres de services en ligne, notamment via les services mobiles et les services de paiement en ligne. Elles proposent également des services de financement ou d’investissements dématérialisés (simulation de prêts, plateforme de conseil en ligne, etc.).


Via ce lien, accéder a l’intégralité du rapport avec graphiques.

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