Le cabinet de recrutement Robert Half a mené une étude auprès de 700 directeurs généraux, DSI et DAF sur le rôle des intérimaires et du travail temporaire. Si le recours aux ressources intérimaires est toujours intrinsèquement lié aux pics de productivité des entreprises, à la saisonnalité ou aux remplacements, il est également motivé par le besoin de transfert et/ou à l’amélioration des compétences des équipes en interne notamment en soutien de la transformation numérique.
72% du panel (dont 74% des DG, 72 % des DSI, et 70 % des DAF) affirment que l’embauche d’un professionnel expérimenté intérimaire ou en CDD constituerait une aide précieuse dans les efforts de transformation numérique et l’accroissement d’activité qui en découle.
L’intégration de collaborateurs intérimaires est très souvent une réponse directe à un déficit d’effectif qui vient ralentir le rythme et par conséquent, la productivité de l’entreprise. Les avantages de leur recrutement sont nombreux et ils sont amenés à jouer un rôle d’importance dans la transformation numérique des entreprises.
Parmi les atouts offerts par cette force de suppléance
36% du panel disent :
- Qu’ils apportent une nouvelle énergie, du dynamisme mais également de nouvelles perspectives quant à l’approche de nouvelles missions.
- Que leur soutien permet aux équipes internes de finaliser leurs projets dans les délais impartis.
Pour 35% :
- Les connaissances et l’expertises manquantes ont pu être ajoutées à l’équipe
- Les salariés de l’entreprise peuvent se consacrer à des tâches plus stratégiques
Pour 29%, les objectifs ont été atteints.
Plus encore ils sont très valorisés sur les aspects liés à la transformation numérique : 72% du panel confirme que l’embauche d’un professionnel expérimenté intérimaire les aide dans leurs efforts de transformation numérique et 70% estiment que les professionnels intérimaires ont une importance croissante dans la gestion des initiatives de transformation numérique.
Les défis pour l’entreprise
Si ces recrutements présentent de nombreux avantages, ils sont aussi source de défis pour l’entreprise :
41% des répondants estiment qu’il est plus compliqué de les intégrer à la culture d’entreprise, aux équipes internes.
Pour 38%, ces nouvelles recrues peuvent provoquer une certaine crainte des collaborateurs de l’entreprise, qui les perçoivent comme une menace pour leur emploi.
35% des répondants se heurtent à des problèmes de communication et de collaboration efficace entre les collaborateurs internes et les intérimaires qui ne restent que quelques mois en poste.
Enfin, l’arrivée de nouveaux collaborateurs implique nécessairement de gérer certains changements structurels comme la répartition des missions et des tâches quotidiennes pour 32% des sondés.
A noter que 28% du panel dit avoir embauché en CDI un collaborateur préalablement intérimaire ou en CDD.