Johnson Controls, leader mondial dans le domaine des technologies et services pour bâtiments et villes intelligents, publie les résultats de son enquête annuelle* « 2018 Energy Efficiency Indicator Survey ». Cette enquête révèle que, selon les dirigeants d’entreprises interrogés, 59% de leurs organisations dans le monde ont prévu d’augmenter leurs investissementsen efficacité énergétique dans l’année à venir.
Avec 60% des répondants déclarant avoir prévu d’investir dans des technologies d’efficacité énergétique, d’énergie renouvelable et de bâtiments intelligents dans les 12 prochains mois, la France se place au 8ème rang de ce classement mondial, derrière le trio de tête composé de l’Allemagne à 83%, des Pays-Bas à 71% et de la Chine à 70% mais aussi loin devant le Brésil, qui fait figure de mauvais élève de ce classement à 47%.
Concernant les principaux moteurs des investissements en efficacité énergétique au niveau mondial, les organisations ont notamment mentionné les économies d’énergie (83% des répondants), la réduction des gaz à effet de serre (71%) et l’amélioration de la sécurité énergétique (68%).
Côté freins, les organisations mondiales citent en premier lieu un manque d’expertise technique pour évaluer ou exécuter les projets. Un constat également particulièrement présent dans la région EMEA puisque plus d’un décideur sur trois de cette région (31%) évoque cet argument comme principale barrière aux investissements. Viennent ensuite le manque de fonds pour financer des améliorations (selon 22% des organisations de la région EMEA) et l’incertitude en matière d’économies ou de performances effectivement réalisées (pour 15% des répondants de cette même région).
Principales conclusions de l’enquête pour la France
- Les organisations françaises montrent une sensibilité accrue pour les sujets liés à l’énergie et aux technologies permettant de concevoir des bâtiments plus intelligents. 66% des décideurs français ont en effet déclaré accorder plus d’attention à ces sujets que par le passé.
- 6 organisations françaises sur 10 prévoient d’augmenter leurs investissements en matière d’efficacité énergétique ou d’énergie renouvelable, juste au-dessus de la moyenne mondiale (59%, en hausse de 1 point par rapport à l’enquête 2017).
- Les principaux moteurs d’investissement en France sont en premier lieu la réduction des gaz à effet de serre, l’amélioration de la sécurité énergétique et une meilleure réputation de marque.
- Les principaux freins aux investissements énergétiques sont un manque d’expertise technique pour évaluer ou exécuter les projets (pour 30% des répondants en France), le manque de fonds pour financer des améliorations (23%) et le ROI insuffisant (15%).
- Les principales mesures que les organisations françaises ont prévu de mettre en place sur les 12 prochains mois sont les améliorations en matière de technogies CVC (Chauffage - Ventilation - Climatisation), les améliorations en matière de contrôle des bâtiments, ainsi que les énergies renouvelables.
« Les organisations sont plus sensibles que jamais aux questions d’efficacité énergétique, de stockage d’énergie ou aux technologies permettant de développer des bâtiments plus intelligents, sécurisés et durables. En France, la cybersécurité, l’intégration de systèmes et les data analytics sont les principales tendances identifiées comme levier sur le développement de bâtiments intelligents d’ici 5 ans », a déclaréClay Nesler, vice-président, Global Sustainability, JohnsonControls.
*Enquête réalisée auprès d’un panel de 1900 dirigeants de grandes entreprises dans le monde. La France se classe dans le Top 10 des pays s’engageant à faire plus d’efforts en la matière, juste au-dessus de la moyenne mondiale.