La FNAIM défend les intérêts de la profession : focus sur ses dernières actions
1/ Dans sa démarche de clarifier la chaîne de responsabilités des professionnels de l’immobilier, la FNAIM a récemment activé deux actions d’influence :
- Par l’envoi d’un premier courrier officiel (adressé à la DGCCRF / Conseil Supérieur du Notariat / Conseil National des Barreaux / Chambre Nationale des Huissiers de Justice / Conseil National de l’Ordre des Géomètres Experts / Confédération Nationale du Logement / UFC Que Choisir / SeLoger / Paru Vendu / Google / Facebook…) à la manière d’une information juridique, rappelant que le titre d’agent immobilier est protégé et ne peut pas être usurpé. La Fédération rappelle que la distinction juridique est désormais stricte et doit être traduite pour permettre aux consommateurs de connaître plus facilement le niveau de responsabilités de ses interlocuteurs.
- Par l’envoi d’un second courrier aux Présidents des réseaux d’agences immobilières annonçant le démarrage d’une mission d’identification unique, sous la forme d’un « caducée », afin de faciliter la distinction des professionnels de l’immobilier par les consommateurs. C’est dans cette optique qu’elle a lancé une consultation d’agences de communication spécialisées en image de marque fin décembre. Dans le même temps, elle propose, à ces réseaux immobiliers de s’associer au projet en faisant partie du groupe pilote chargé d’étudier et analyser les propositions.
2/ La défense des professionnels de l’immobilier face aux attaques médiatiques
A la question « Les honoraires des agences immobilières sont-ils excessifs ? », le Président de la FNAIM répond « non ! » :
« L’intermédiation n’a cessé de progresser en France. Selon la dernière statistique des services de l’Etat, 70% du marché est intermedié*. La donnée montre qu’aujourd’hui, le client est avec nous, et reconnait la plus-value de l’agent immobilier. Les honoraires des agences immobilières se basent sur un service rendu. Le client paye une expertise, une force commerciale, une stratégie de promotion de son bien, une sécurité dans la transaction et surtout, la capacité du vendeur à accompagner et rassurer le client sur un acte décisif. »
* Répartition du marché de la négociation de logements anciens depuis 1945, J. Friggit, CGEDD, octobre 2018
Pour mémoire
- Les honoraires moyens d’un agent immobilier s’élèvent à 4,5%.
- Selon une enquête IFOP pour le partenaire exclusif FNAIM Opinion System, 7 Français sur 10 sont satisfaits de leur agent immobilier. Une évolution en progression depuis 3 ans.