34 opérations collectives ont été réalisées dans le SBF120 en 2018, selon les premiers résultats de l’édition 2019 de l’étude annuelle sur l’actionnariat salarié, réalisée par Eres, spécialiste en actionnariat salarié, retraite et épargne salariale
L’actionnariat salarié représente aujourd’hui une mine d’or pour les entreprises françaises cotées, qui partagent leur capital avec plus d’un tiers de leurs employés, les liant ainsi aux résultats de l’entreprise dans un climat de confiance et de partage. Il accroît considérablement la motivation et l’engagement des salariés et leur offre également un point de vue inédit sur le fonctionnement de l’entreprise. C’est un double gain pour l’entreprise, qui peut récompenser ses collaborateurs dans un cadre fiscal favorable, et par la même occasion attirer de nouveaux talents.
Objectif de l’étude : Comparer la situation de l’actionnariat salarié en France par rapport à l’Europe, analyser les opérations réalisées depuis 2006 dans les entreprises du SBF120 et donner les tendances à venir.
Premiers chiffres clés
- 31 entreprises du SBF120, soit 26%, ont réalisé au moins une augmentation de capital réservée à leurs salariés ou une cession d’actions existantes aux salariés en 2018.
- Au total, 34 opérations d’augmentation de capital réservées aux salariés ou de cession d’actions ont été réalisées dans le SBF120 en 2018. Ce nombre est le deuxième plus haut pic atteint durant ces 10 dernières années. Il se situe bien au-dessus de la moyenne du nombre d’opérations depuis 2007.
« La loi PACTE, qui entrera en vigueur dans le courant de cette année, va encore améliorer le système, en facilitant notamment les versements de l’entreprise aux collaborateurs. La première mesure, effective au 1er janvier 2019, réduit le forfait social de 20 à 10% pour l’abondement investi sur un dispositif d’actionnariat salarié dans les entreprises de 50 salariés et plus. L’actionnariat salarié représente une opportunité riche de croissance par le partage et l’engagement. Ces valeurs sont celles que nous portons au quotidien chez Eres, en faveur d’un développement dans la coopération et la confiance », commente Olivier de Fontenay, associé fondateur d’Eres.