Synthèse de l’analyse de la rentabilité technique des organismes d’assurance-vie et mixtes établis en France, publiée par l'ACPR.
- Le secteur de l’assurance-vie a collecté 137 Mds€ de primes en 2017 et a dégagé 6 Mds€ de résultat technique.
- Les contrats d’épargne en euros continuent à représenter la plus grande partie du chiffre d’affaires (54% du total) et du résultat technique (55%). Pour autant, compte tenu de la conjoncture actuelle de taux d’intérêt, les assureurs favorisent la souscription d’unités de compte car elles génèrent une exigence réglementaire en fonds propres significativement inférieure à celle des engagements en euros. En effet, le risque de perte en capital sur les unités de compte est supporté par les assurés.
- L’assurance décès (contrats d’assurance prévoyance, notamment emprunteur) ne représente qu’une petite partie du CA des assureurs vie (9%), mais génère 30% du résultat technique du secteur.L’assurance décès affiche ainsi un solde de souscription (net de charges d’acquisition et de gestion) nettement supérieur à celui des autres lignes d’activité. De plus, les bénéfices techniques et financiers générés par l’assurance décès sont essentiellement redistribués à d’autres catégories d’engagements via le mécanisme de participation aux résultats.
- Les frais d’acquisition et d’administration engagés en 2017 sont les plus faibles sur les contrats d’assurance-vie collective (principalement d’assurance retraite) pour lesquelles ils représentent 0,3% des provisions d’assurance-vie.A l’exception de l’assurance en cas de décès, les frais s’élèvent en 2017 de 0,5 à 0,9% des encours environ pour les autres catégories.