Les 5 000 jeunes dirigeants d’entreprises du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) sont prêts à se mobiliser.
Présent à la réunion des entreprises à l’Elysée le 12 décembre, Pierre Minodier, président du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise (CJD), rappelle l’extrême urgence à agir et la volonté du CJD de contribuer au débat en véritable « courroie de transmission » entre les entreprises et l’État :
« La colère populaire et les revendications expriment le besoin de replacer l’humain au cœur de l’économie. Le moment est historique car nous faisons, en fait, face à 3 défis considérables : le défi économique et social, le défi écologique et le défi démocratique. Ne pas y faire face, c’est se mettre en danger vital.
L’urgence est économique et sociale parce qu’une partie de la population n’arrive pas à boucler les fins de mois. L’urgence est aussi écologique parce dans 20 ans il sera trop tard pour sauver notre planète. Les décisions doivent être prises maintenant pour un changement de modèle radical.
Cela passe par une nouvelle gouvernance. L’Etat doit être l’animateur des initiatives que toutes les forces vives de la Nation peuvent construire. L’Etat doit aider la jeunesse à exprimer son talent. A nous, entrepreneurs, de nous mobiliser avec nos collaborateurs, en partageant nos idées et en expérimentant les innovations dans nos entreprises. Pour faire ensemble émerger le nouveau pacte social, économique, écologique et démocratique.
Un pacte qui lie entre elles les valeurs du triptyque républicain : la liberté, à laquelle les entrepreneurs sont évidemment attachés, mais aussi l’égalité et la fraternité.
Le Centre des Jeunes Dirigeants salue l’initiative présidentielle et attend des réformes en profondeur. Le débat doit être long et sans complaisance, nous répondrons présents. Nous apportons des pistes d’action que nous avons déjà travaillées.
Avec les 5 000 jeunes dirigeants d’entreprise qui le composent, partout en France et tous les secteurs d’activité, le Centre des Jeunes Dirigeants sera une véritable courroie de transmission entre les entreprises et l’Etat, au service du changement de modèle que nous appelons de nos vœux. »